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Faux critères
Enseigner des vérités fondamentales
— Ceux qui veulent prê-
cher la Parole et enseigner la doctrine devraient être bien affermis
dans la vérité avant d’être autorisés à instruire les autres. La vérité,
pure et sans mélange, doit être présentée à tous. Le message du troi-
sième ange contient le vrai critère dont ils doivent se servir. Satan
amènera les hommes à fabriquer de faux critères, pour essayer de
mésestimer la valeur du message de vérité et de le rendre inopérant.
Le commandement de Dieu, presque universellement contesté,
constitue le critère de vérité pour notre temps. ... L’heure est venue
où tous ceux qui adorent Dieu seront reconnaissables à ce signe.
Grâce à cette marque de fidélité, on les considérera comme des
serviteurs de Dieu. Mais toutes les preuves humaines détourneront
les esprits des grands et importants principes de la vérité.
Le désir et le plan de Satan visent à introduire parmi nous des
extrémistes — autrement dit des gens étroits d’esprit, critiques et
rusés, très obstinés dans leurs conceptions touchant la vérité. Ils
seront intransigeants, et chercheront à imposer certaines obligations
religieuses, accordant une très grande importance à des vétilles, alors
que par ailleurs ils laissent de côté les points les plus importants de
la loi : le jugement de Dieu, sa miséricorde et son amour. A cause
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de l’influence de quelques-unes de ces personnes, le corps entier des
observateurs du sabbat sera catalogué comme un groupe de bigots,
de pharisiens et de fanatiques. Du fait de ces individus, la cause de
la vérité sera considérée comme dépourvue d’intérêt.
Dieu a une œuvre spéciale à confier à des hommes d’expérience.
Leur rôle est d’assurer la sauvegarde de sa cause. Ils doivent veiller à
ce que son œuvre ne soit pas mise entre les mains d’hommes qui se
croient autorisés à agir selon leurs idées personnelles, à prêcher ce
qui leur plaît, qui estiment n’avoir de comptes à rendre à personne
concernant leur enseignement ou leur travail. Que cet esprit de suf-
fisance vienne à régner dans notre Église et il n’y aurait plus alors
ni unité d’action, ni unité d’esprit, ni sécurité pour notre œuvre, ni
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