L’économat chrétien
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qui ne le donnent pas dérobent le Seigneur et ne peuvent s’attendre à
ce qu’il les fasse prospérer. Même si l’église est composée en grande
partie de frères et sœurs pauvres, le sujet de la libéralité devrait être
sérieusement étudié et le plan du Seigneur adopté de grand cœur.
Dieu peut tenir les promesses qu’il a faites. Ses ressources sont
infinies et il les emploie toutes pour accomplir sa volonté. Lorsqu’il
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voit que l’on s’acquitte fidèlement de son devoir dans le paiement
de la dîme, souvent, dans la sagesse de sa providence, il ouvre la
voie d’une plus grande prospérité. Celui qui obéit au Seigneur dans
le peu qui lui a été donné recevra la même récompense que celui qui
donne une partie de son abondance. —
Ministère évangélique, 216,
217
(Publ. 1915).
Un test
— Notre Père céleste nous bénit matériellement, mais il
sollicite une part des biens qu’il nous confie afin de nous éprouver
et de savoir si nous sommes dignes d’avoir part à la vie éternelle. —
Témoignages pour l’Église 1 :447
(Publ. 1875).
Instruire les gens concernant la dîme et les offrandes
—
Ceux qui enseignent la Parole de Dieu n’ont pas le droit de ca-
cher quoi que ce soit du conseil de Dieu, faute de quoi les gens
ignoreront leur devoir, ne comprendront pas quelle est la volonté de
Dieu à leur sujet, trébucheront et se perdront. ...
Qu’on ne néglige pas de donner une instruction fidèle et claire
concernant la dîme. Qu’on donne des instructions pour que soit
versée au Seigneur la part qu’il déclare lui appartenir ; car sa béné-
diction ne reposera pas sur ceux qui le dérobent dans les dîmes et les
offrandes. Il sera nécessaire d’insister souvent sur ces devoirs afin
qu’on apporte à Dieu ce qui lui est dû. C’est à celui qui a commencé
de présenter la vérité qu’il revient d’introduire ce sujet comme il
convient. Celui dont la tâche consiste à suivre l’intérêt suscité pour la
vérité doit aussi mettre en évidence les exigences de Dieu concernant
la dîme. Ainsi les gens verront que tous les prédicateurs enseignent
la même vérité et, d’un commun accord, les pressent d’obéir à toutes
les exigences de Dieu.
Que les ouvriers veillent à ne pas donner une nourriture trop
solide à ceux qui ne sont encore que des bébés ; qu’ils les nourrissent
avec le vrai lait de la Parole. En aucun cas, ne mélangez votre esprit
et vos propres idées avec la vérité au point d’ensevelir les préceptes