Page 273 - fr_Év(Ev)

Basic HTML Version

Les sacrements
Deux colonnes
— Les cérémonies du baptême et de la sainte
Cène constituent deux énormes colonnes, dont l’une est placée à
l’intérieur de l’Église, et l’autre à l’extérieur. Sur ces cérémonies, le
Christ a gravé le nom du vrai Dieu. —
Manuscrit
27 1/2, 1900.
La sainte Cène, un mémorial
— La signification des symboles
de la maison du Seigneur est simple et facile à comprendre, et les
vérités qu’ils expriment ont pour nous un sens profond. En instituant
le sacrement qui devait remplacer la Pâque, le Christ a laissé à son
Église un mémorial du grand sacrifice qu’il a consenti en faveur de
l’homme. “Faites ceci, dit-il, en mémoire de moi.” Ce mémorial était
destiné à servir de transition entre deux économies et leurs deux
grandes fêtes. L’une devait disparaître pour toujours ; l’autre, que le
Sauveur venait d’instituer, devait lui succéder, et continuer à être à
travers les âges le mémorial de sa mort. —
The Review and Herald,
22 juin 1897
.
L’ablution des pieds
— Nous ne pratiquons pas les services
sacrés de la maison du Seigneur comme s’il s’agissait d’une simple
formalité. Il [le Seigneur] a institué cette cérémonie [l’ablution des
[249]
pieds] pour qu’elle parle constamment à nos sens de l’amour qu’il
a témoigné envers nous. ... Ce service ne peut être renouvelé sans
qu’un lien soit établi dans une unité de pensée. Ainsi, une ligne de
pensée nous incite à nous remémorer les bénédictions, les bontés
et les faveurs dont nous avons été l’objet de la part de nos amis et
de nos frères, mais que nous avons oubliées. Grâce à son pouvoir
vivifiant, le Saint-Esprit met le doigt sur l’ingratitude et le manque
d’amour qui découlent de cette horrible racine d’amertume. Peu
à peu, la mémoire revient. L’Esprit de Dieu agit sur l’esprit des
humains. Les défauts de caractère, les devoirs négligés, l’ingratitude
envers Dieu reviennent en mémoire, et les pensées sont amenées
captives à l’obéissance du Christ. —
The Review and Herald, 7 juin
1898
.
269