Page 110 - Avec Dieu chaque jour (2003)

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Le feu de l’épreuve, 29 mars
Qui pourra soutenir le jour de sa venue ? Qui restera debout quand il
paraîtra? Car il sera comme le feu du fondeur, comme la potasse des
foulons. Il s’assiéra, fondra et purifiera l’argent ; il purifiera les fils de
Lévi, il les épurera comme on épure l’or et l’argent, et ils présenteront à
l’Éternel des offrandes avec justice.
Malachie 3 :2, 3
Une œuvre de purification s’opère au sein du peuple de Dieu et l’Éternel
des armées a pris en main cette tâche. C’est une épreuve terrible pour l’âme,
mais elle est indispensable à la purification de ses souillures. Les épreuves sont
destinées à rendre plus étroit notre contact avec le Père céleste, à nous amener à
nous soumettre à sa volonté et à nous rendre capables de présenter à l’Éternel une
offrande de justice. Le Seigneur envoie à ses enfants des épreuves répétées dont
il augmente l’intensité jusqu’à ce qu’une humilité parfaite emplisse leur cœur et
que leur caractère soit transformé ; alors ils remportent la victoire sur eux-mêmes
et ils sont en harmonie avec le Christ et les esprits célestes. La purification du
peuple de Dieu ne peut pas s’opérer sans souffrance. [...] L’Éternel nous fait
passer à plusieurs reprises par le feu de l’épreuve pour estimer notre vraie valeur.
La véritable grâce désire cette épreuve. Si nous redoutons d’être sondés par le
Seigneur, alors nous sommes en danger. [...]
C’est par un effet de sa miséricorde que Dieu révèle aux hommes leurs dé-
fauts cachés. Il voudrait que chacun de nous examine avec sévérité les sentiments
et les mobiles complexes de son cœur, qu’il discerne ce qu’il y a de mauvais
en lui et qu’il modifie les dispositions de son être, tout en affinant ses manières.
Dieu voudrait que ses serviteurs connaissent mieux leurs cœurs. C’est pour leur
donner une vraie connaissance de leur condition qu’il permet au feu de l’afflic-
tion de les éprouver en vue de leur purification. Dieu se sert des épreuves de la
vie pour supprimer les impuretés, les infirmités, les rudesses de nos caractères et
pour les rendre dignes de la compagnie glorieuse des anges purs et célestes. [...]
Le feu ne nous consumera pas, il ne supprimera que la gangue et nous sortirons
de l’épreuve purifiés sept fois et portant l’empreinte du divin
[99]
70.
The Review and Herald, 10 avr. 1894
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