Page 128 - Avec Dieu chaque jour (2003)

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Garder la sagesse, 15 avril
Mon fils, [...] garde la sagesse et la réflexion : elles seront la vie de ton âme,
et l’ornement de ton cou. Alors tu marcheras avec assurance dans ton
chemin, et ton pied ne heurtera pas.
Proverbes 3 :21-23
Asseyons-nous aux pieds du Christ, comme de petits enfants, et apprenons de
sa bouche comment nos efforts pourront être couronnés de succès. Demandons
au Seigneur la sagesse et la lumière que nous voulons communiquer aux autres.
Il nous faut acquérir la science, fruit de l’expérience. Ne laissons pas s’écouler
un seul jour sans avoir augmenté notre connaissance des choses temporelles et
spirituelles. Nous ne plantons pas des pieux si nous n’avons pas l’intention d’y
faire grimper des plantes à la hauteur que nous désirons leur voir atteindre. On
éduque le plus parfaitement son esprit en l’entraînant à se développer jour après
jour. À la fin de chaque journée, nous devrions avoir franchi une étape de plus
vers la récompense du vainqueur. Il faut que notre jugement mûrisse de jour
en jour et que nous aboutissions ainsi à des résultats qui nous assureront une
glorieuse récompense dans cette vie et dans la vie future. Regardons chaque jour
à Jésus plutôt qu’à nous-mêmes et nous avancerons d’une manière constante
dans la connaissance du temporel et du spirituel.
La fin de toutes choses est proche. Ce que nous avons fait ne doit pas mettre
un terme à notre œuvre. L’auteur de notre salut dit : “En avant ! La nuit vient où
personne ne peut travailler.” Nous devons nous rendre de plus en plus utiles. Nos
vies sont toujours sous la puissance du Christ. Il faut que nos lampes brillent
sans cesse de l’éclat le plus vif.
De tout temps, Dieu a donné aux hommes des révélations divines afin qu’ils
puissent réaliser son plan : dévoiler graduellement aux esprits les doctrines de
la grâce. Ces mots illustrent la façon dont il fait part de la vérité. “Sa venue est
préparée comme l’aurore.” Celui qui se place où Dieu peut l’éclairer avance,
semble-t-il, de l’obscurité partielle de l’aurore à la lumière éclatante du jour
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34.
The Review and Herald, 28 janv. 1904
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