Page 175 - Avec Dieu chaque jour (2003)

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Le pardon, agent de guérison, 30 mai
Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! C’est lui qui
pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes maladies.
Psaumes
103 :2, 3
Le Sauveur prenait soin à la fois du corps et de l’âme ; son Évangile était un
message de vie spirituelle et de restauration physique. Pour lui, la délivrance
du péché et la guérison de la maladie étaient étroitement unies. C’est ce même
ministère d’amour qui est confié aujourd’hui aux médecins craignant Dieu. Ils
doivent imiter le Christ en s’occupant des besoins spirituels en même temps que
des besoins corporels de leurs semblables. Il faut qu’ils soient pour les malades
des messagers de miséricorde qui leur apportent à la fois le remède du corps et
celui de l’âme
Lorsque le pauvre paralytique fut amené à la maison où Jésus enseignait, une
foule compacte était rassemblée devant la porte, de sorte qu’il était impossible
d’atteindre le Sauveur. Mais la foi et l’espérance avaient été éveillées dans le
cœur de ce pauvre malade. Il proposa donc à ses amis de monter sur la maison et
de le descendre par une brèche pratiquée dans le toit afin de le faire parvenir en
présence de Jésus. Ce plan fut réalisé. Quand ils eurent descendu le malade aux
pieds du grand Médecin, les hommes avaient fait tout leur possible en vue de sa
guérison. Jésus savait que le paralytique était bourrelé de remords et qu’il avait
besoin, avant tout, d’être déchargé du fardeau de ses péchés. Il le regarda avec
la plus profonde compassion et lui parla, non comme à un étranger, ni même
comme à un ami, mais comme à un membre de la famille de Dieu : “Pends
courage, mon enfant, tes péchés sont pardonnés
Chez beaucoup, l’âme est plus malade que le corps, et ce n’est que par le
Christ, source de la vie, qu’ils seront soulagés. Alors, ils ne se plaindront plus
d’être fatigués, seuls ou insatisfaits. Ils seront remplis d’une joie qui fortifiera
leur intelligence et leur santé et vivifiera leur corps
Aujourd’hui encore, le Christ connaît les peines de tous ceux qui souffrent.
[...] Il est toujours capable de dire : “Sois guéri, [...] va et ne pèche plus
[164]
132.
Rayons de santé, 293
133.
The Review and Herald, 16 oct. 1883
134.
Testimonies for the Church 4 :579
135.
The Youth’s Instructor, 29 déc. 1898
171