Page 197 - Avec Dieu chaque jour (2003)

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Les beautés de la nature, 20 juin
Les œuvres de l’Éternel sont grandes, recherchées par tous ceux qui les
aiment. [...] Il a laissé la mémoire de ses prodiges.
Psaumes 111 :2, 4
Dieu, qui a donné à l’Éden de nos premiers parents une incomparable beauté,
a aussi créé pour notre bonheur les arbres majestueux, les fleurs ravissantes et
tout ce qui est beau dans la nature
Où que nous regardions, nous découvrons des traces de la beauté primitive ;
où que nous allions, nous entendons la voix de Dieu et nous contemplons l’œuvre
divine. [...]
Les milliers de voix de la nature parlent à la louange de Dieu. Nous contem-
plons sa gloire sur la terre, dans le ciel et dans les airs à travers des teintes
incomparables qui contrastent vivement entre elles ou qui se fondent dans une
suave harmonie. Les collines éternelles nous racontent la puissance de Dieu. Les
arbres balancent leurs rameaux verts à la clarté du soleil et s’élancent vers leur
créateur. Les fleurs qui émaillent la prairie de leur éclat parlent de l’Éden comme
dans un murmure et elles nous font soupirer après cette beauté immortelle. Le
vert intense des pelouses qui tapissent la terre brune nous parle du soin que prend
l’Éternel pour les plus humbles de ses créatures. Les profondeurs de la mer et
les antres de la terre révèlent ses trésors. Celui qui a semé l’océan de perles et
garni les rochers d’améthystes et de chrysolithes, aime profondément la beauté.
Le soleil qui se lève à l’horizon représente le créateur de tout ce qui est lumière
et vie. Tout l’éclat et toute la splendeur qui rehaussent la terre et illuminent les
cieux parlent de Dieu.
En jouissant de tous ces dons, oublierons-nous celui qui les a offerts ? Que
ces dons nous amènent plutôt à contempler sa bonté et son amour. Que tout
ce qui est beau dans notre demeure terrestre nous rappelle la mer de verre, les
prairies verdoyantes, les arbres agités par le vent, les sources vivifiantes, la cité
radieuse et les chants des élus en robes blanches de notre demeure céleste -
de cette patrie de beauté qu’aucun artiste ne peut peindre et qu’aucun langage
humain ne peut décrire
[186]
64.
The Review and Herald, 25 juil. 1871
65. G H, août 1882
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