Page 210 - Avec Dieu chaque jour (2003)

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Jésus, un exemple de relations sociales, 1
er
juillet
[198]
Trois jours après, il y eut des noces à Cana en Galilée. La mère de Jésus
était là, et Jésus fut aussi invité aux noces avec ses disciples.
Jean 2 :1, 2
Un mariage devait avoir lieu à Cana, en Galilée. Les intéressés étaient les
parents de Joseph et de Marie. Le Christ savait qu’il y aurait une réunion de
famille et que de nombreuses personnalités y seraient présentes ; aussi, en com-
pagnie des disciples qui venaient de se joindre à lui, se dirigea-t-il vers Cana.
Dès qu’on sut que Jésus était arrivé dans cette ville, une invitation spéciale lui
fut adressée ainsi qu’à ses amis. [...]
Il s’était joint aux personnes de toutes conditions participant à ce festin et,
bien qu’aucune ombre de mondanité n’ait terni sa conduite, il avait cependant
approuvé cette réunion par sa présence.
Il y avait là une leçon pour les disciples du Christ à travers tous les temps ; ils
ne doivent pas s’exclure de la société, ni renoncer aux relations sociales, ni se sé-
parer volontairement de leurs semblables. Pour atteindre toutes les classes, nous
devons les rencontrer à l’endroit où elles se trouvent, car elles nous chercheront
rarement de leur propre chef. Ce n’est pas seulement du haut de la chaire que les
hommes et les femmes sont touchés par la vérité. Le Christ éveillait l’intérêt des
hommes en allant parmi eux afin de leur faire du bien. Il les cherchait au milieu
de leurs activités quotidiennes et il leur témoignait un intérêt sincère dans leurs
occupations habituelles. Il allait dans chaque demeure délivrer son message et
il plaçait sous l’influence de la divine présence les familles tout entières qu’il
enseignait dans leurs propres foyers.
Jésus censurait l’intempérance, les dérèglements et cependant il était sociable.
Il acceptait aussi bien de partager le repas des nobles et des grands que celui des
pauvres et des affligés. [...]
Il ne tolérait aucune scène de débauche ou d’orgie mais il était content de
participer aux plaisirs innocents. Le spectacle solennel et frappant d’un mariage
juif, empreint de charme et de joie, ne déplaisait pas au Fils de l’homme
[199]
1.
The Signs of the Times, 22 nov. 1877
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