Page 216 - Avec Dieu chaque jour (2003)

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La courtoisie chrétienne, 7 juillet
Comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres.
Jean
13 :34
La valeur de la politesse est trop peu appréciée. Plusieurs, qui sont natu-
rellement bons, ne la manifestent pas dans leurs manières. Chez beaucoup de
ceux qui commandent le respect par leur sincérité et leur probité, l’amabilité fait
malheureusement défaut. Cette lacune compromet leur bonheur et diminue la
valeur de leur service pour autrui. Maintes expériences les plus douces et les
plus utiles de la vie sont trop souvent sacrifiées sottement par celui qui manque
de politesse
La Bible nous rapporte des exemples remarquables de politesse. Abraham
était un homme de Dieu. Dans tous les endroits où il dressait sa tente, il édifiait
aussi un autel sur lequel il offrait des sacrifices, et il invitait Dieu à demeurer
avec lui. Abraham était courtois. Sa vie n’était pas entachée par l’égoïsme, ce
défaut abhorré de Dieu. Remarquez comment Abraham se conduisit envers Lot
lorsqu’il se sépara de lui. Bien que Lot, son neveu, fût beaucoup plus jeune
que lui, Abraham, à qui revenait en premier lieu le droit de choisir la région du
pays qu’il voulait posséder, eut la délicatesse de renoncer à ce droit en faveur de
Lot. Remarquez avec quelle déférence le patriarche reçut les trois voyageurs,
au moment le plus chaud de la journée, et comment il s’empressa de pourvoir à
leurs besoins. Remarquez comment il s’adressa aux fils de Heth lorsqu’il leur
demanda de lui vendre une possession sépulcrale pour y enterrer Sara. Son
affliction ne lui fit pas oublier les règles de la politesse. Bien qu’il fût un prince
de Dieu, il s’inclina devant eux. Abraham savait en quoi consiste la véritable
politesse, et comment un homme doit se conduire envers son prochain
Nous devrions toujours nous oublier nous-mêmes, [...] cherchant des occa-
sions d’encourager les autres, d’alléger leurs chagrins et leurs fardeaux par des
actes de bonté et d’amour. Ces délicates attentions, se manifestant d’abord dans
nos foyers et s’étendant à notre voisinage, rendront notre vie heureuse
[205]
14.
Education, 271, 272
15.
The Review and Herald, 8 sept. 1885
16.
Testimonies for the Church 3 :539, 540
212