Page 217 - Avec Dieu chaque jour (2003)

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La prévenance, 8 juillet
Enfin, soyez tous animés des mêmes pensées et des mêmes sentiments,
pleins d’amour fraternel, de compassion, d’humilité.
1 Pierre 3 :8
Le grand apôtre Paul se montrait intransigeant lorsque le devoir et le principe
étaient en jeu ; il prêcha le Christ avec une grande hardiesse mais il ne fut jamais
rude ou discourtois. Il avait un cœur tendre et il était toujours bon et prévenant
envers les autres. La politesse était un des traits distinctifs de son caractère et
cela lui permettait d’atteindre les classes les plus élevées de la société. [...]
Il joignait à son zèle pour la vérité la hardiesse pour la prédication du Christ,
mais toute sa conduite était imprégnée de la bienséance des manières et de la
grâce de la vraie politesse. [...]
Partout où il allait, Paul attirait à lui des cœurs ardents ; son âme était liée
à l’âme de ses frères. Lorsqu’il se séparait d’eux, sachant qu’ils ne reverraient
jamais son visage et que lui-même le leur assurait, leurs cœurs étaient remplis
de tristesse et ils le suppliaient si ardemment de demeurer avec eux que l’apôtre
s’écriait : “Que faites-vous, en pleurant et en me brisant le cœur ?” Son cœur
aimant se brisait lorsqu’il voyait et sentait leur douleur au moment de la sépara-
tion finale. Ces chrétiens aimaient Paul et ils pensaient qu’ils ne devaient pas
l’abandonner. Quel chrétien n’admire pas le caractère de l’apôtre ? Ferme comme
le roc lorsqu’il se dressait pour défendre la vérité, il se montrait affectueux et
doux comme un enfant lorsqu’il était entouré de ses amis. [...]
Les fidèles qui se réclament du Christ sont ceux qui manifestent le plus de
douceur, le plus de compassion et le plus d’humilité ; leurs convictions sont
fermes et leurs caractères forts ; rien ne peut ébranler leur foi ou les détourner de
leurs devoirs.
Le chrétien doit cultiver un esprit doux et paisible ; il faut qu’il soit calme,
indulgent pour les autres, qu’il ait une humeur souriante, humeur que la maladie
n’irritera pas et que le temps ou les circonstances ne changeront pas. [...] Les
enfants de Dieu n’oublient jamais de faire le bien. Chez eux, les bonnes œuvres
sont spontanées car Dieu par sa grâce a transformé leur nature
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17.
The Review and Herald, 8 sept. 1885
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