Page 235 - Avec Dieu chaque jour (2003)

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Les loisirs délassent et revigorent, 26 juillet
Tu me feras connaître le sentier de la vie ; il y a d’abondantes joies devant
ta face, des délices éternelles à ta droite.
Psaumes 16 :11
Les chrétiens doivent considérer comme un privilège et comme un devoir
de récréer leur esprit et de fortifier leur corps par de légitimes détentes afin
d’employer leurs facultés physiques et mentales à la gloire de Dieu. Que nos
plaisirs n’offrent pas le spectacle d’une joie déraisonnable en prenant allure de
sottises. Nous devons en faire un moyen d’enrichir et d’élever ceux avec qui
nous sommes en contact et de nous rendre tous plus aptes à accomplir les devoirs
chrétiens qui nous incombent. [...] La religion du Christ possède une influence
vivifiante et exaltante. Elle s’élève au-dessus de tout ce qui est plaisanteries et
badinages ridicules, caquetages frivoles et vains. Dans chacun de nos moments
de loisirs, nous pouvons puiser à la source divine de toute force un courage et
une vigueur renouvelés, nécessaires pour élever nos âmes vers la pureté, vers la
vraie bonté et la sainteté
Certaines personnes à l’imagination maladive entrevoient la religion comme
un tyran qui les gouverne avec une verge de fer. Elles se lamentent sans cesse
sur leur inconduite et elles gémissent sur le mal qu’elles imaginent. L’amour
ne règne pas dans leur cœur et elles présentent un visage assombri. Le rire
innocent des jeunes ou de toute autre personne les offusque. Elles considèrent
toute récréation, tout amusement comme un péché et elles pensent que l’esprit
doit être constamment maintenu dans un état de rigueur et d’austérité. Elles
poussent les choses à l’extrême.
D’autres pensent que l’imagination doit toujours être portée à inventer de
nouvelles distractions et de nouveaux passe-temps pour assurer une bonne santé.
Ces gens-là apprennent à vivre dans l’excitation et ils ne peuvent s’en passer.
Ce ne sont pas de vrais chrétiens. Ils tombent dans l’extrême contraire. Les
véritables principes du christianisme révèlent à tous la source du bonheur, source
dont la hauteur et la profondeur, la largeur et la longueur ne peuvent pas se
mesurer
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The Review and Herald, 25 juil. 1871
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Testimonies for the Church 1 :565
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