Page 255 - Avec Dieu chaque jour (2003)

Basic HTML Version

Travaillons pour les nécessiteux, 14 août
Jésus parcourait toutes les villes et les villages, enseignant dans les
synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume, et guérissant toute
maladie et toute infirmité.
Matthieu 9 :35
Quelle vie d’activité menait le Christ ! Jour après jour on pouvait le voir
entrer dans les humbles demeures où régnaient la tristesse et la désolation ; il
parlait d’espoir aux découragés et de paix aux désespérés. Les pauvres et les
souffrants retenaient particulièrement son attention. Les enfants l’aimaient. Ils se
sentaient attirés vers lui par sa sympathie toujours en éveil. Grâce à ses paroles
simples et affectueuses, il aplanissait la plupart des difficultés qui s’élevaient
parmi eux. Il les prenait souvent sur ses genoux, et il leur parlait de telle façon
qu’il gagnait leurs cœurs. [...]
Rempli d’humilité, de bonté, de tendresse et de pitié, il allait, faisant du bien,
nourrissant les affamés, redressant les abattus, consolant les affligés. Aucun
de ceux qui venaient à lui pour demander son aide ne repartait sans avoir été
secouru. Le Christ ne laissa pas un seul fil d’égoïsme se tisser dans la trame
de la vie qu’il donna comme exemple à ses enfants. Il vivait la vie qu’il aurait
désiré voir vivre à tous ceux qui croient en lui. Sa nourriture consistait à faire la
volonté de son Père. À tous ceux qui venaient vers lui pour chercher du secours,
il procurait la foi, l’espoir et la vie. Partout où il allait, il semait la bénédiction
La vive sympathie de notre Sauveur s’éveillait à la vue de l’humanité souf-
frante et déchue. Si vous voulez être ses disciples, vous devez cultiver la com-
passion et la sympathie. L’indifférence devant les souffrances humaines doit
être remplacée par un vif intérêt à l’égard des souffrances des autres. La veuve,
l’orphelin, le malade, le mourant ont toujours besoin d’un secours. Ils nous
offrent l’occasion de proclamer l’Évangile et de présenter Jésus, l’espoir et la
consolation de tous les hommes. Quand les corps malades ont été guéris, quand
vous avez témoigné un vif intérêt aux affligés, les cœurs s’ouvrent et vous pou-
vez alors y déverser le baume divin. Si vous regardez à Jésus et si vous puisez
en lui la reconnaissance, la force et la grâce, vous pouvez offrir aux autres sa
consolation car le Consolateur est avec vous
[244]
33.
Welfare Ministry, 116
34. Med. Miss, janv. 1891
251