Page 26 - Avec Dieu chaque jour (2003)

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Soyez un avec Dieu par la foi, 7 janvier
Afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en
toi, afin qu’eux aussi soient un en nous.
Jean 17 :21
“Je suis le cep et vous êtes les sarments.” Pouvez-vous concevoir une union
plus intime avec le Christ ? Les fibres du sarment sont presque toujours identiques
à celles du cep. La communication de la vie, de la force et de la fertilité de la
souche aux sarments est constante et sans obstacle. La racine envoie sa sève par
l’intermédiaire des sarments. Telle est la véritable relation entre le croyant et le
Christ. Le croyant demeure en Christ et tire de lui sa subsistance.
Cette union ne peut s’établir que par l’exercice de la foi personnelle. Cette
foi doit exprimer de notre part une préférence absolue, une confiance parfaite,
une consécration totale. Nous devons soumettre entièrement notre volonté à
celle de Dieu : nos sentiments, nos désirs, nos intérêts et notre honneur doivent
s’identifier à l’avancement du royaume du Christ et à l’honneur de sa cause. Nous
recevons ainsi constamment la grâce du Sauveur, et lui accepte notre gratitude.
Lorsque s’établit une intimité dans nos relations et dans notre communion
avec Dieu, nos péchés sont transférés sur le Christ et sa justice nous est imputée.
Le Sauveur a été fait péché pour nous, afin que nous soyons justifiés en Dieu, par
lui. Nous avons accès auprès de l’Éternel par le Christ ; nous sommes acceptés
par l’intermédiaire du Fils bien-aimé. Quiconque insulte un croyant par ses
paroles ou par ses actes blesse, par conséquent, Jésus. Et quiconque offre un
verre d’eau à un disciple parce qu’il est enfant de Dieu, l’offre au Christ lui-
même.
C’est lorsqu’il fut sur le point de quitter ses disciples, que le Christ leur
désigna un magnifique symbole représentant ses rapports avec les croyants. [...]
Seule l’union avec le Christ grâce à une foi vivante est durable ; toute autre
union est destinée à périr. [...] Le vrai croyant choisit Dieu comme le premier, le
dernier et le meilleur en toute chose
[14]
21.
The Review and Herald, 13 déc. 1887
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