Page 343 - Avec Dieu chaque jour (2003)

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Le casque du salut, 6 novembre
Il se revêt de la justice comme d’une cuirasse, et il met sur sa tête le
casque du salut ; il prend la vengeance pour vêtement, et il se couvre de la
jalousie comme d’un manteau.
Ésaïe 59 :17
Que de gens ont des idées confuses en ce qui concerne la conversion ! Du
haut de la chaire ils ont souvent entendu répéter les mots : “Il vous faut naître
de nouveau.” “Vous devez avoir un cœur renouvelé.” Ces expressions les ont
troublés. Ils n’ont pas pu comprendre le plan du salut. Que de croyants ont été
entraînés à leur perte par les doctrines erronées enseignées par certains pasteurs
au sujet du changement qu’opère la conversion ! Beaucoup d’entre eux ont vécu
dans la tristesse pendant des années parce qu’ils attendaient un signe évident leur
prouvant qu’ils étaient acceptés de Dieu. Séparés en grande partie du monde,
ils se sont plu à s’associer au peuple de Dieu ; et cependant ils n’ont pas osé
confesser le Sauveur parce qu’ils craignaient d’être présomptueux en se déclarant
enfants de Dieu. Ces chrétiens attendent un changement particulier qui, comme
on le leur a fait croire, serait la preuve de leur conversion.
Au bout d’un certain temps quelques-uns d’entre eux ont la certitude que
le Sauveur les accepte et ils sont alors amenés à s’identifier au peuple de Dieu.
Ils font dater leur conversion de ce moment-là. Or... ils étaient adoptés par la
famille de Dieu avant cette époque. L’Éternel les avait acceptés au moment où,
fatigués de leur péché et ayant perdu le goût des plaisirs du monde, ils avaient
résolu de chercher Dieu ardemment. Mais, ne comprenant pas la simplicité du
plan du salut, ils ont perdu les privilèges et les bénédictions qu’ils auraient pu en
retirer s’ils avaient seulement cru, quand ils s’étaient d’abord tournés vers Dieu,
qu’il les avait acceptés.
D’autres tombent dans une erreur plus dangereuse encore. Ils sont dirigés par
leurs impulsions. Ils ressentent une émotion et ils considèrent cet élan de l’âme
comme la preuve qu’ils sont acceptés par Dieu et convertis. Mais les principes
de leur vie ne sont pas changés. Les signes d’une véritable œuvre de grâce sur le
cœur ne se trouvent pas dans le sentiment mais dans la vie
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Evangelism, 286, 287
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