Page 357 - Avec Dieu chaque jour (2003)

Basic HTML Version

Mon rédempteur est vivant, 20 novembre
Mais je sais que mon rédempteur est vivant, et qu’il se lèvera le dernier
sur la terre. Quand ma peau sera détruite, il se lèvera ; quand je n’aurai
plus de chair, je verrai Dieu.
Job 19 :25, 26
Dans la vie de tout homme, il y a des périodes de profond désappointement,
de découragement total, des jours où la tristesse semble être notre lot et où
il est presque impossible de croire que Dieu est encore le bienfaiteur de ses
enfants ; des jours où les tourments accablent notre âme, si bien que la mort nous
semble préférable à la vie. C’est alors que beaucoup perdent leur confiance en
Dieu et deviennent esclaves du doute et de l’incrédulité. Si, à de tels moments,
nous pouvions par une vision spirituelle discerner la signification des voies
de la Providence, nous verrions alors des anges s’efforcer de nous délivrer de
nous-mêmes et essayer d’affermir nos pieds sur un fondement inébranlable, plus
ferme que les collines éternelles, une foi et une ardeur nouvelles animeraient
alors notre vie. [...]
Dans les jours d’angoisse et d’affliction, Job déclarait :
“Je me plaindrai dans l’amertume de mon âme.
Ah ! je voudrais être étranglé ! [...]
Laisse-moi, car ma vie n’est qu’un souffle.”
Mais bien que Job fût fatigué de la vie, la mort ne lui fut pas accordée. Un
avenir meilleur lui était annoncé et il reçut ce message d’espérance :
“Alors, tu lèveras ton front sans tache,
Tu seras ferme et sans crainte ;
Tu oublieras tes souffrances,
Tu t’en souviendras comme des eaux écoulées.” [...]
Des profondeurs du découragement et de l’abattement où il se trouvait, Job
s’éleva vers les sommets d’une foi aveugle dans la miséricorde et la puissance
salvatrice de Dieu. Il déclarait avec confiance : “Voici, quand il me tuerait, je ne
laisserais pas d’espérer en lui
[346]
45.
Prophets and Kings, 162-164
353