Page 378 - Avec Dieu chaque jour (2003)

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Le Christ me présente une couronne et une harpe, 9
décembre
Désormais la couronne de justice m’est réservée ; le Seigneur, le juste juge,
me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous
ceux qui auront aimé son avènement.
2 Timothée 4 :8
Avant d’entrer dans la cité de Dieu, le Seigneur distribue à ses disciples les
emblèmes de la victoire et les investit des insignes de la royauté. La brillante
phalange se forme en carré autour de son Roi, dont la stature majestueuse s’élève
bien au-dessus de celle des anges et des saints, et qui les enveloppe tous d’un
regard indicible d’amour. L’innombrable armée des saints, les yeux fixés sur
lui, contemple la gloire de celui dont le “visage était défiguré, tant son aspect
différait de celui des fils de l’homme”. De sa main droite, Jésus place la couronne
de gloire sur la tête des vainqueurs. Chacun reçoit une couronne portant son
“nouveau nom” et l’inscription : “Sainteté à l’Éternel”. Chacun reçoit aussi des
palmes de victoire et une harpe étincelante. Puis des anges supérieurs donnent le
ton, et tous les saints font vibrer avec art les cordes de leurs harpes dont ils tirent
une musique d’une ineffable beauté. Le cœur saisi d’un ravissement indicible,
chacun élève la voix pour exprimer son adoration et sa reconnaissance : “À celui
qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, et qui a fait de
nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et
la puissance, aux siècles des siècles
!”
Oh ! quelle joie indicible ne ressentirons-nous pas en voyant Celui qui nous
a tant aimés et en contemplant dans sa gloire le Sauveur qui nous a aimés au
point de donner sa vie pour nous ! Quel ravissement n’éprouverons-nous pas
en apercevant les mains qui furent percées pour notre rédemption et qui sont
tendues maintenant en signe d’accueil et de bénédiction
!
Ceux qui [...] se placent entre les mains de l’Éternel [...] verront le Roi dans
sa splendeur et ils contempleront ses insurpassables beautés. Alors ils feront
vibrer leurs harpes d’or et ils rempliront le ciel tout entier d’accents mélodieux
et d’hymnes de louange en l’honneur de l’agneau
[367]
17.
La tragédie des siècles, 689, 690
18.
The Signs of the Times, 2 nov. 1882
19.
The Review and Herald, 15 juin 1905
374