Page 385 - Avec Dieu chaque jour (2003)

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Un pays merveilleux, 16 décembre
S’ils avaient eu en vue celle d’où ils étaient sortis, ils auraient eu le temps
d’y retourner. Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire
une céleste. C’est pourquoi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu, car
il leur a préparé une cité.
Hébreux 11 :15, 16
La crainte de trop matérialiser l’héritage éternel a poussé plusieurs personnes
à spiritualiser, à rendre inconsistantes les promesses qui nous le décrivent comme
notre demeure future. Jésus assura à ses disciples qu’il allait leur préparer des
places dans la maison du Père. Or, ceux qui acceptent les enseignements de la
Parole de Dieu ne sont pas laissés entièrement dans l’ignorance touchant ces
demeures. Néanmoins, les choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment
sont des choses que l’œil n’a pas vues et que l’oreille n’a pas entendues. La
langue humaine est impuissante pour décrire la récompense des justes. Seuls
pourront s’en rendre compte ceux qui la verront. Notre esprit borné est incapable
de concevoir la gloire du paradis de Dieu.
Dans les Écritures, l’héritage des élus est appelé une patrie. Le divin Berger
y conduit son troupeau aux sources des eaux vives. L’arbre de vie y donne son
fruit chaque mois, et les feuilles de cet arbre sont utilisées par les nations. Des
ruisseaux intarissables d’une eau claire comme le cristal sont bordés d’arbres
verdoyants qui jettent leur ombre sur les sentiers préparés pour les rachetés de
l’Éternel
Les prairies d’un vert éclatant ne se dessécheront jamais. Dans ce pays
merveilleux s’épanouiront partout des roses, des lilas, des fleurs de toutes sortes
qui ne se flétriront jamais et qui ne perdront jamais ni leur beauté, ni leur parfum.
Le lion, que nous redoutons tant ici-bas, paîtra alors avec l’agneau et tout, sur
la nouvelle terre, respirera paix et harmonie. Les arbres des forêts, dont aucun
ne sera difforme, se dresseront majestueusement vers les cieux
Plus de vents
cinglants dans la patrie céleste, plus de changements pénibles de température ;
nous jouirons d’une atmosphère toujours salubre et parfaitement agréable
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34.
La tragédie des siècles, 719, 720
35.
The Youth’s Instructor, octobre 1852
36. Diary, 24 mars 1859
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