Page 393 - Avec Dieu chaque jour (2003)

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À la découverte de l’univers, 24 décembre
Ce sont ceux qui [...] suivent l’agneau partout où il va. Ils ont été rachetés
d’entre les hommes, comme des prémices pour Dieu et pour l’agneau.
Apocalypse 14 :4
Les trésors inépuisables de l’univers seront proposés à l’étude des rachetés
de Dieu. Des délices inexprimables attendent les enfants de la nouvelle terre
auprès d’êtres qui n’ont jamais péché, et dont ils partageront la joie et la sagesse.
Dégagés des entraves de la mortalité, ils seront emportés en un vol inlassable
vers les mondes lointains qui ont frémi au spectacle des misères humaines et
entonné des chants de joie chaque fois qu’ils apprenaient le salut d’un pécheur.
Les élus participeront avec eux aux trésors de science et d’intelligence accumulés
au cours des siècles par la contemplation des œuvres de Dieu. Ils verront sans
voiles les gloires de l’espace infini constellé de soleils et de systèmes planétaires,
parcourant avec ordre leurs orbites autour du trône de la divinité. Tous les objets
de la création, du plus petit au plus grand, porteront la signature du Créateur et
manifesteront les richesses de sa puissance.
À mesure qu’ils s’écouleront, les siècles éternels apporteront avec eux des
révélations toujours plus glorieuses de Dieu et de son Fils. Le progrès dans
l’amour, la révérence et le bonheur marchera de pair avec celui des connais-
sances. Plus les hommes apprendront à connaître Dieu, plus aussi grandira leur
admiration de son caractère. Et au fur et à mesure que Jésus dévoilera aux élus
les mystères de la rédemption et les résultats du grand conflit avec Satan, leurs
cœurs tressailliront d’amour et de joie, et le chœur de louanges exécuté par mille
millions de rachetés s’enflera, formidable et sublime. [...]
La grande tragédie est terminée. Le péché et les pécheurs ne sont plus :
l’univers est purifié. Dans l’immense création, tous les cœurs éprouvent la
même allégresse. Des ondes de vie, de lumière et de joie, jaillissant du trône du
Créateur, envahissent les derniers recoins de l’espace infini. De l’atome le plus
imperceptible aux mondes les plus vastes, tant des êtres animés que des objets
inanimés, s’élève, par la voie de leur beauté incomparable et de leur joie sans
mélange, un cantique d’allégresse proclamant que Dieu est amour
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La tragédie des siècles, 724
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