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Conseils á L’Econome
Il doit choisir s’il veut servir le Christ ou devenir un disciple du
séducteur et son adorateur. —
The Signs of the Times, 24 février
1909
.
L’inscription dans les registres du ciel
Les coutumes du monde ne doivent pas être le critère du chrétien.
Il ne faut pas que celui-ci imite ses excès, ses tromperies, ses extor-
sions. Tout acte injuste à l’égard de son semblable est une violation
de la règle d’or. Tout préjudice causé aux enfants de Dieu touche le
Christ lui-même dans la personne de ses saints. Toute tentative pour
profiter de l’ignorance, de la faiblesse ou de l’infortune du prochain
est enregistrée comme une fraude dans les livres du ciel. Celui qui
craint vraiment le Seigneur préférera travailler jour et nuit, manger le
pain de la pauvreté, plutôt que de pratiquer la cupidité en opprimant
la veuve et l’orphelin ou frustrer l’étranger.
Les plus petits écarts de la rectitude préparent le cœur aux pires
injustices. Lorsqu’un homme s’enrichit au détriment d’un autre, son
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âme devient insensible à l’influence de l’Esprit de Dieu. Le gain
obtenu dans de telles conditions est en réalité une terrible perte. —
Prophètes et rois, 495, 496
.
Abandon des principes
Nous voyons fréquemment des hommes occupant des postes de
confiance importants en tant que disciples du Christ faire naufrage en
ce qui concerne la foi. Une tentation les assaille et ils abandonnent
les principes ainsi que leurs avantages religieux pour s’approprier
les trésors terrestres convoités. Ils ont succombé aux appâts de Satan.
Le Christ a remporté la victoire et a permis à l’homme de vaincre
également ; mais l’homme se place sous la domination du prince
de ce monde et quitte la bannière de Jésus-Christ pour rallier les
rangs de l’ennemi. Toutes ses facultés se portent vers la cupidité, et
il adore d’autres dieux devant la face du Seigneur.
L’homme du monde ne se satisfait pas du nécessaire quotidien,
ni même de l’abondance. Il aspire sans cesse à augmenter ses biens,
et oriente chacune de ses pensées, chacune de ses facultés vers ce
but. —
The Review and Herald, 1
er
mars 1887
.