Page 159 - Conseils

Basic HTML Version

Sympathie manifestee aux pauvres
155
privaient pas égoïstement leurs semblables, personne ne souffrirait
d’aucune privation. —
The Review and Herald, 20 juin 1893
.
Aucune caste aux yeux de Dieu
Nous ne devrions jamais être froids ni antipathiques, surtout
dans nos rapports avec les pauvres. Nous devons manifester de la
courtoisie, de la sympathie et de la compassion envers tous. La
partialité en faveur des riches déplaît à Dieu. On méprise Jésus
quand on méprise ses enfants qui sont dans le besoin. Ils ne sont pas
riches en biens de ce monde, mais ils sont chers à son cœur aimant.
Dieu ne fait aucune distinction de rang. Pour lui, il n’y a pas de
caste. A ses yeux, les hommes sont simplement des hommes, bons
ou méchants. Au jour du règlement de comptes, la position, le rang
ou la richesse ne modifieront absolument en rien le cas de chacun.
Mais les hommes seront jugés par le Dieu omniscient selon ce qu’ils
furent en pureté, en noblesse et en amour pour le Christ. ...
Le Christ a déclaré que l’Evangile devait être prêché aux pauvres.
Jamais la vérité de Dieu ne revêt un aspect de tendresse aussi complet
que lorsqu’elle est annoncée aux pauvres et aux déshérités. C’est
alors que la lumière de l’Evangile resplendit de sa plus brillante
[169]
clarté, illuminant la chaumière du paysan et la demeure toute simple
de l’ouvrier. Les anges de Dieu s’y trouvent, et leur présence trans-
forme en banquet le quignon de pain et le verre d’eau. Ceux qui ont
été négligés et abandonnés par le monde sont élevés à la dignité de
fils et de filles du Très-Haut. Placés au-dessus de toute position que
la terre puisse accorder, ils sont assis avec Jésus dans les parvis cé-
lestes. Ils peuvent ne pas avoir de trésor terrestre, ils ont néanmoins
trouvé la perle de grand prix. —
The Review and Herald, 21 juillet
1910
.
Les droits de la veuve et de l’orphelin
Il n’est pas sage de donner sans discernement à tous ceux qui
peuvent solliciter notre aide ; car nous pourrions ainsi encourager la
paresse, l’intempérance et l’extravagance. Mais si quelqu’un frappe
à votre porte parce qu’il a faim, ne le laissez pas repartir à jeun.
Donnez-lui quelque chose à manger, ou quelques provisions que