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Conseils á L’Econome
naissance envers Dieu, ont pensé qu’elles pourraient et devraient
se priver de leur nécessaire en vue d’apporter des offrandes au Sei-
gneur. Certaines personnes sont même allées jusqu’à se priver de
vêtements dont elles avaient réellement besoin. D’autres ont vendu
l’unique vache qu’elles possédaient pour offrir à Dieu le produit
de cette vente. Avec une profonde sincérité, en versant des larmes
de gratitude du fait qu’elles pouvaient accomplir ce geste en faveur
de la cause de Dieu, elles se sont prosternées devant le Seigneur
avec leur offrande, invoquant sur elle la bénédiction divine, avec la
pensée qu’elle soit employée à porter la connaissance de la vérité à
des âmes environnées de ténèbres.
Les fonds consacrés dans cet esprit n’ont pas toujours été utili-
sés aux fins auxquelles les donateurs généreux les destinaient. Des
hommes cupides et égoïstes, dépourvus de tout esprit de renonce-
ment et de sacrifice, se sont montrés infidèles dans le maniement
de cet argent versé au trésor ; ils ont frustré le trésor du Seigneur en
acceptant de l’argent qui, en toute justice, ne leur revenait pas. Leur
administration fautive et insouciante a dilapidé et dispersé des fonds
qui avaient été consacrés à Dieu avec prières et larmes. ...
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Cependant, même si des fonds ainsi consacrés ont été détournés
et, de ce fait, n’ont pu contribuer à réaliser le but que s’étaient pro-
posé les donateurs, à savoir la gloire de Dieu et le salut des âmes,
ceux qui les ont offerts en toute sincérité de cœur, n’ayant en vue
que la seule gloire de Dieu, ne perdront pas leur récompense. —
Testimonies for the Church 2 :518, 519
.
Leur évaluation dans les balances célestes
Dans les balances célestes, les offrandes du pauvre ne sont pas
évaluées d’après l’importance du don, mais selon l’amour qui pousse
au sacrifice. Les promesses de Jésus seront réalisées pour le pauvre
qui n’a donné qu’une petite somme, mais qui l’a offerte volontiers,
aussi bien que pour le riche, qui donne de son superflu. Le pauvre
fait véritablement un sacrifice ; il se prive, alors que le riche donne
de son abondance et n’en éprouve aucune gêne. C’est pourquoi
l’offrande du pauvre a un caractère sacré que n’a pas celle du riche.
La providence de Dieu a tracé le plan des offrandes systématiques
pour le bien de l’homme et ce plan est toujours valable. Si les