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Conseils á L’Econome
travaillé par l’intermédiaire d’instruments humains, mais il peut à
son gré éliminer les égoïstes, les avares et les cupides. Il ne dépend
pas de notre argent, et les hommes ne peuvent restreindre son action.
Il est capable d’accomplir son œuvre même si nous n’y participons
pas. Mais qui parmi nous souhaiterait que le Seigneur fût obligé
d’agir de la sorte ?
Il serait préférable de ne rien donner du tout que de le faire
à contrecœur ; car lorsque nous apportons nos dons sans le faire
volontairement, nous nous moquons de Dieu. N’oublions pas que
nous avons affaire avec Celui dont nous dépendons entièrement pour
chaque bienfait, avec Celui qui découvre les sentiments, les pensées
et les intentions de notre cœur et de notre esprit. —
The Review and
Herald, 15 mai 1900
.
Celui qui donne avec joie est agréable
“Sachez-le, celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui
sème abondamment moissonnera abondamment. Que chacun donne
comme il l’a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte ; car
Dieu aime celui qui donne avec joie.”
2 Corinthiens 9 :6, 7
. Si nous
agissons dans l’esprit de cette recommandation, nous pouvons inviter
Dieu à vérifier les comptes de nos affaires temporelles. Nous avons
la conviction qu’en donnant des offrandes nous ne faisons que rendre
au Seigneur ce qu’il nous a confié.
Toutes nos offrandes devraient être faites avec joie, car elles
proviennent des biens que le Seigneur a jugé bon de placer entre
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nos mains en vue de faire progresser son œuvre dans le monde, pour
que la bannière de la vérité soit déployée sur les chemins de toute
la terre. Si tous ceux qui professent la vérité avaient à cœur, par
des dîmes, des dons et des offrandes, de rendre à Dieu une partie
de ce qui lui appartient, il y aurait de la nourriture dans la maison
de Dieu. La cause de la bienfaisance n’aurait plus à dépendre de
dons incertains suscités par des impulsions et variant suivant les
sentiments changeants de chacun. Les exigences de Dieu seraient
bien accueillies, et l’on considérerait comme légitime que sa cause
réclamât une part des biens placés entre nos mains.
Chaque fidèle économe serait beaucoup plus empressé à aug-
menter la proportion des dons à verser dans la maison du Seigneur