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Methodes populaires d’appel a la generosite
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divertissements mondains qui plaisent au cœur charnel. —
The
Review and Herald, 13 octobre 1874
.
Le péché de Nadab et Abihu répété
Des chrétiens de profession rejettent le plan conçu par le Sei-
gneur pour récolter des fonds pour son œuvre ; et que font-ils pour
pallier la carence qui en résulte ? Dieu voit la perversité des mé-
thodes qu’ils adoptent. Les lieux de culte sont souillés par toutes
sortes d’amusements idolâtres, du fait qu’en satisfaisant des plaisirs
égoïstes on se propose de gagner un peu d’argent pour payer les
dettes de l’église et soutenir son œuvre. Beaucoup de ces personnes
ne donneraient pas volontairement un centime dans un but religieux.
Où, dans les directives de Dieu pour assurer le soutien de son œuvre,
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Trouvons-nous qu’il soit fait mention de quelque bazar, concert,
kermesse ou autre divertissement de ce genre ? Sa cause doit-elle
dépendre de toutes ces choses qu’il a défendues dans sa Parole —
de ces choses qui détournent les esprits de Dieu, de la sobriété, de la
piété et de la sainteté ?
Et quelle impression cela exerce-t-il sur l’esprit des incroyants ?
Le saint étendard de la Parole de Dieu est traîné dans la boue. Le
mépris est jeté sur Dieu et sur le nom de chrétien. Les principes les
plus corrupteurs sont fortifiés par ce moyen de récolter des fonds
qui est contraire aux Ecritures. Et c’est ce que Satan recherche. Les
hommes répètent le péché de Nadab et Abihu. Ils emploient pour le
service de Dieu un feu profane plutôt que le feu sacré. Le Seigneur
n’accepte pas de telles offrandes.
Toutes ces méthodes destinées à récolter des fonds pour sa cause
lui sont en abomination. C’est une dévotion falsifiée qui produit
des résultats falsifiés. Quel aveuglement, quel égarement reposent
sur beaucoup de ceux qui se proclament chrétiens ! Les membres
d’église agissent comme les contemporains de Noé dont les pensées
du cœur étaient uniquement tournées vers le mal. Ceux qui craignent
Dieu abhorreront de telles pratiques qui sont une parodie de la
religion de Jésus-Christ. —
The Review and Herald, 8 décembre
1896
.