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Le danger de la convoitise
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pour la cause de la vérité. Ils n’ont aucune envie de se séparer du
cher trésor terrestre qui s’est emparé de leur cœur. Ils ont changé de
maître et accepté de servir Mamon au lieu de servir le Christ. Satan
s’est assuré l’adoration de ces âmes qu’il a trompées, à cause de leur
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attachement aux biens terrestres.
On constate fréquemment que le passage de la piété à la monda-
nité s’est opéré d’une façon imperceptible, par suite des astucieuses
insinuations du malin ; l’âme trompée n’est pas consciente du fait
qu’elle s’est séparée du Christ et qu’elle ne le sert plus qu’en appa-
rence. —
The Review and Herald, 23 septembre 1890
.
Loin de l’esprit de renoncement des pionniers
Il fut un temps où il y avait très peu de gens pour entendre et ac-
cepter la vérité, et ils n’étaient pas riches en biens de ce monde. Il fut
même nécessaire, pour certains d’entre eux, de vendre leurs maisons
et leurs terres à bon compte, et d’en prêter, sans intérêt, le montant au
Seigneur en vue de publier la vérité et, en plus, par d’autres moyens,
d’aider l’œuvre de Dieu à progresser. Ces personnes désintéressées
supportèrent des privations ; mais, grâce à leur persévérance, elles
recevront une grande récompense.
Dieu a touché bien des cœurs. La vérité en faveur de laquelle
quelques hommes ont consenti de grands sacrifices, à triomphé, et
des multitudes l’ont acceptée. Conformément au plan divin, ceux qui
disposent de biens ont été gagnés à cette vérité pour que, à mesure
du développement de l’œuvre, il puisse être répondu à ses besoins.
Maintenant, Dieu ne demande plus que son peuple se sépare des
maisons qu’il doit habiter ; mais si ceux qui sont dans l’abondance
n’écoutent pas sa voix, ne s’écartent pas du monde et ne consentent
pas de sacrifices pour Dieu, il se passera de leur collaboration et
s’adressera à ceux qui sont disposés à faire quelque chose pour Jésus,
et même à vendre leurs maisons pour subvenir aux besoins de sa
cause. Dieu demande des offrandes volontaires. Ceux qui donnent
doivent considérer que c’est une faveur de pouvoir le faire. —
The
Review and Herald, 16 septembre 1884
.
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Le peuple de Dieu est mis à l’épreuve devant l’univers céleste ;
mais l’insuffisance de ses dons et offrandes, et la faiblesse de ses
efforts au service de Dieu, donnent la mesure de son infidélité. Si le