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Appel a l’economie
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De nouveaux champs de travail doivent être ouverts, de nouvelles
âmes gagnées à la foi, de nouveaux noms inscrits sur les registres de
l’église, — des noms qui apparaîtront sur les livres du ciel. Tout ce
que nous pourrions réaliser, tout ce qui pourrait être fait avec l’argent
dépensé pour la satisfaction de soi ! —
The Review and Herald, 27
janvier 1891
.
Un associé dans la maison de Dieu
La cause de Dieu réclame toujours davantage. On demande
donc à tous, riches et pauvres, quel que soit leur rang, de se montrer
industrieux, afin que ce qui revient à Dieu lui soit dûment versé, pour
qu’il y ait de la “nourriture” dans sa maison, et que les serviteurs qui
seront appelés à faire connaître la vérité au monde en péril puissent
être entretenus.
Dieu ne réclame pas seulement la dîme, mais il veut aussi que
tout ce que nous possédons soit consacré à sa gloire. Nous ne devons
tolérer aucune habitude dispendieuse, car c’est la propriété de Dieu
que nous gérons. Pas un franc, pas un sou qui nous appartienne.
Le gaspillage de l’argent en choses luxueuses prive les pauvres des
moyens nécessaires à leur nourriture et à leur habillement. Tout
ce qui est dépensé pour la satisfaction de l’orgueil en vêtements,
constructions, meubles et ornements, soulagerait la détresse de nom-
breuses familles malheureuses. Les économes de Dieu doivent pour-
voir aux besoins des nécessiteux. C’est là le fruit d’une religion
pure et sans tache. Dieu condamne les hommes qui se livrent aux
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plaisirs égoïstes tandis que leurs semblables souffrent du manque de
nourriture et de vêtements. ...
Le Seigneur appelle chacun de ses enfants à faire briller la lu-
mière du ciel (la lumière de son propre amour désintéressé) au milieu
des ténèbres de ce temps de dégénérescence. S’il voit que vous le
considérez comme le véritable propriétaire de votre personne et de
vos biens, s’il voit que vous gérez en économe fidèle les fonds qui
vous ont été confiés, il inscrira votre nom dans les livres du ciel
comme étant celui d’un collaborateur, d’un associé dans sa grande
maison, pour travailler au bien de vos semblables. Et vous connaî-
trez la joie au dernier jour, lorsque vous verrez que les fonds utilisés
avec sagesse au profit des autres ont été, par votre intermédiaire,