Page 31 - Conseils

Basic HTML Version

Les principes du Christ opposes a ceux de Satan
27
l’a reçu de Dieu pour être mis au service d’autrui. —
The Review
and Herald, 25 juin 1908
.
Une lutte inégale
L’égoïsme est la plus forte et la plus courante des impulsions
humaines ; la bataille que doit livrer l’âme entre la sympathie et
la convoitise est une lutte inégale. Très souvent, l’égoïsme est la
passion dominante, alors que l’amour et la bonté sont des sentiments
relativement faibles, ce qui fait que le mal s’assure la victoire. Par
conséquent, dans notre travail et dans nos dons pour la cause de
Dieu, il est déraisonnable de se laisser diriger par un sentiment ou
une impulsion.
C’est avoir une attitude peu sage et dangereuse que de donner et
de travailler lorsque nos sentiments ont été stimulés, et de renoncer
à nos dons et à notre travail dès que cesse cette stimulation. Si
nous sommes conduits par des impulsions et par des sympathies
uniquement humaines, il suffira de quelques instants où nos efforts en
faveur d’autrui seront payés d’ingratitude, et où nos dons nous seront
extorqués et gaspillés, pour que tarisse la source de la bienfaisance.
Les chrétiens doivent agir d’après des principes bien déterminés, en
suivant l’exemple du renoncement et du sacrifice de soi manifesté
par le Sauveur. —
The Review and Herald, 7 décembre 1886
.
La clef de voûte des enseignements du Christ
Le sacrifice de soi est la clef de voûte des enseignements du
Christ. Cette réalité est souvent présentée aux croyants dans un
[29]
langage qui peut paraître autoritaire, du fait qu’il n’y a pas d’autre
moyen de sauver les hommes que de les soustraire à leur compor-
tement égoïste. Durant sa vie terrestre, le Christ a donné une vraie
représentation de la puissance de l’Evangile. ... Il promet une par-
ticipation à la récompense éternelle des rachetés à toute âme qui
souffrira avec lui dans l’opposition au péché, dans le travail pour
sa cause, dans le renoncement à soi-même pour le bien d’autrui.
Par l’application de l’esprit qui caractérisait l’œuvre de sa vie, nous
devenons participants de sa nature. En prenant part à cette vie de
sacrifice pour la cause d’autrui, nous portons avec lui dans la vie