Page 57 - Conseils

Basic HTML Version

Un appel a une ferveur plus grande
53
ni indifférence, ni égoïsme. Tout abandon du sacrifice de soi vers le
laisser-aller, tout relâchement dans la prière ardente pour l’obtention
du Saint-Esprit sont autant de pouvoirs abandonnés à l’ennemi. Le
Christ passe son Eglise en revue. Combien y en a-t-il dont la vie
spirituelle constitue leur propre condamnation !
Dieu demande ce que nous ne donnons pas, — une consécration
totale. Si chaque chrétien avait été fidèle à l’engagement pris en
acceptant le Christ, beaucoup de gens n’auraient pas été condamnés
à mourir dans le péché. Qui répondra des âmes qui sont allées vers
la tombe sans avoir été préparées à rencontrer leur Seigneur ? Le
Christ s’est offert pour nous en sacrifice. Comme il travailla avec
ferveur au salut des pécheurs ! Combien inlassables furent ses efforts
en vue de préparer ses disciples au service ! Mais combien peu
nous avons accompli ! Et l’influence de ce peu que nous avons fait
a été terriblement affaiblie par l’effet neutralisant de tout ce que
nous avons laissé inachevé, ou entrepris mais non mené à terme,
[58]
et par nos habitudes d’insouciante indifférence. Que n’avons-nous
perdu en négligeant de nous presser pour accomplir l’œuvre que
Dieu nous avait donnée à faire ! En tant que chrétiens, nous devrions
être consternés par cette situation. —
The Review and Herald, 30
décembre 1902
.
L’esprit de sacrifice
Le plan du salut s’accomplit par un sacrifice si large, si profond
et si haut qu’il en est incommensurable. Le Christ n’envoya pas ses
anges dans ce monde perdu, tandis qu’il serait demeuré au ciel ; mais
il sortit lui-même du camp, encourant la malédiction. Il devint un
homme de douleur, habitué à la souffrance ; il prit sur lui nos infirmi-
tés et porta toutes nos faiblesses. Et Dieu considère l’absence d’oubli
de soi chez ceux qui prétendent le suivre comme un reniement du
nom du Christ. Ceux qui professent n’être qu’un avec le Christ, et
qui satisfont leurs désirs égoïstes pour un habillement luxueux et
coûteux, des meubles et de la nourriture, ne sont des chrétiens que
de nom. Etre chrétien, c’est aussi être semblable au Christ.
Et combien sont encore vraies ces paroles de l’apôtre : “Tous,
en effet, cherchent leurs propres intérêts, et non ceux de Jésus-
Christ.”
Philippiens 2 :21
. Beaucoup de chrétiens ne pratiquent pas