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Conseils á L’Econome
Perdre la tranquillité de conscience
Lorsque nous agissons injustement à l’égard de nos semblables
ou à l’égard de Dieu, nous méprisons l’autorité divine et ignorons
le fait que le Christ nous a rachetés au prix de sa vie. Le monde
trompe Dieu sur toute la ligne. Plus les richesses que Dieu confie aux
hommes sont importantes, plus ceux-ci les considèrent-ils comme
leur appartenant en propre, pour en disposer à leur gré. Mais ceux qui
professent suivre le Christ vont-ils suivre les coutumes du monde ?
Allons-nous perdre notre tranquillité de conscience, la communion
avec Dieu et avec nos frères du fait que nous négligeons de donner à
l’œuvre du Seigneur la part qu’il s’est réservée ?
Que ceux qui se prétendent chrétiens se rappellent qu’ils gèrent
un capital que Dieu leur a confié, et qu’il leur est recommandé de
suivre fidèlement les instructions des Ecritures concernant l’usage
qu’il convient de faire de ce capital. Si votre cœur est en règle avec
Dieu, vous ne détournerez pas les biens reçus du Seigneur pour les
investir dans des entreprises satisfaisant votre égoïsme. ...
Frères et sœurs, si le Seigneur vous a bénis en vous accordant
des biens, ne les regardez pas comme vous appartenant en propre.
Considérez-les comme vous ayant été confiés en gérance par Dieu,
et agissez avec droiture et honnêteté en versant des dîmes et des
offrandes. Lorsque vous avez pris un engagement, sachez que Dieu
s’attend à ce que vous le teniez le plus rapidement possible. Ne
promettez pas au Seigneur une somme pour l’employer ensuite pour
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votre propre compte, car vos prières deviendraient à ses yeux comme
une abomination. C’est la négligence dans la mise en pratique de
ces devoirs clairement révélés qui attire les ténèbres sur l’Eglise. —
The Review and Herald, 17 décembre 1889
.
Rien moins qu’un sacrilège
Ce qui a été mis à part, conformément aux Ecritures, comme
appartenant au Seigneur, constitue le revenu de l’Evangile, et n’est
plus en notre possession. Ce n’est rien moins qu’un sacrilège que de
puiser dans le trésor de Dieu pour son propre intérêt ou pour aider
quelqu’un dans ses affaires temporelles. Certaines personnes ont
commis la faute de prendre sur l’autel ce qui avait été spécialement