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Le message de Malachie
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viennent au Seigneur : Tu m’as accordé tes biens. Aucun gain ne
peut être acquis si un capital n’a d’abord été déposé. Il n’y a pas
d’intérêts sans principal. Le capital a été avancé par le Seigneur. Le
succès dans les transactions vient de lui, et à lui seul doit en être
attribué le mérite.
Si seulement tous ceux qui ont la connaissance de la vérité
voulaient obéir à ses enseignements ! Comment se fait-il que des
hommes qui se tiennent au seuil de l’éternité soient ainsi aveuglés ?
D’une manière générale, il n’y a pas pénurie de moyens parmi les Ad-
ventistes du Septième Jour. Mais beaucoup d’entre eux n’assument
pas les responsabilités qui leur incombent dans la coopération avec
Dieu et Jésus pour le salut des âmes. Ils ne montrent pas au monde
le grand intérêt que Dieu porte aux pécheurs. Ils ne saisissent pas
les occasions qui leur sont offertes. La lèpre de l’égoïsme a conta-
miné l’Eglise. Le Seigneur Jésus-Christ la guérira de cette terrible
maladie si elle accepte d’en être guérie. Le remède se trouve dans le
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cinquante-huitième chapitre d’Esaïe. —
The Review and Herald, 10
décembre 1901
.
Une chose grave
C’est une chose grave que de détourner les biens du Seigneur, de
tromper Dieu ; car en agissant ainsi nous pervertissons notre intelli-
gence et endurcissons notre cœur. Combien est stérile l’expérience
religieuse, obnubilée l’intelligence de celui qui n’aime pas Dieu
d’un amour pur et désintéressé, et qui, par conséquent, n’aime pas
son prochain comme lui-même ! ...
Le grand jour du jugement dernier leur révélera, à eux et à tout
l’univers, tout le bien qui aurait pu être fait s’ils n’avaient pas suivi
leurs inclinations égoïstes, et ainsi trompé Dieu dans les dîmes et
les offrandes. Ils auraient pu placer leurs richesses dans les banques
du ciel, et les mettre ainsi à l’abri dans des sacs qui ne se seraient
pas détériorés ; mais au lieu de cela, ils les ont gaspillées pour eux
et leurs enfants, paraissant craindre que le Seigneur s’appropriât la
moindre parcelle de leurs biens ou de leur influence, et ainsi ils sont
parvenus à la ruine éternelle. Qu’ils contemplent les conséquences
de leur malhonnêteté envers Dieu. Le serviteur paresseux qui n’a