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La reponse d’une conscience eveillee
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chargée de tous ses souvenirs, ne passe dans l’éternité ? —
The
Review and Herald, 23 décembre 1902
.
Restitution dans un esprit de contrition
Quelle qu’ait été votre négligence personnelle à rendre au Sei-
gneur ce qui lui appartient, repentez-vous dans un esprit de contrition
et faites restitution, pour échapper à la malédiction. ... Lorsque, de
votre côté, vous avez fait tout ce qui était en votre pouvoir, ne re-
tenant rien de ce qui appartient à votre Créateur, vous pouvez lui
demander de susciter des moyens pour la proclamation du message
de vérité au monde. —
The Review and Herald, 20 janvier 1885
.
Fidélité de Jacob
Jacob fit ce vœu [
Genèse 28 :20-22
] au moment où la grâce di-
vine restaurait son âme, ayant l’assurance que Dieu ne l’abandonnait
pas. La gloire divine disparue, il eut, comme tous les hommes de
notre époque, des tentations : mais il fut fidèle à son vœu. La pensée
ne lui vint pas qu’il pouvait être délié de l’engagement qu’il avait
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pris. Il aurait pu raisonner comme les hommes d’aujourd’hui, et se
dire que cette révélation n’était qu’un rêve, qu’il était dans un état
d’excitation anormale lorsqu’il fit ce vœu et que par conséquent il
n’était pas nécessaire qu’il le tînt ; mais il ne céda pas à la tentation.
De longues années s’écoulèrent avant que Jacob osât retourner
dans son pays ; mais lorsqu’il y revint, il s’acquitta fidèlement de
la dette qu’il avait contractée envers son Maître. Devenu riche, il
consacra une grande partie de ses biens au Seigneur.
De nos jours, il en est beaucoup qui échouent où Jacob réussit.
Ceux à qui le Seigneur a le plus donné sont les plus enclins à retenir
ce qu’ils possèdent, parce qu’ils devraient donner une somme pro-
portionnée à leur prospérité. Jacob donna la dîme de tout ce qu’il
possédait. Puis il calcula l’intérêt de la dîme et remit au Seigneur ce
qu’il avait employé pour lui pendant le temps qu’il avait passé en
pays idolâtre et ne pouvait accomplir son vœu. C’était une somme
considérable, mais il n’hésita pas un seul instant. Ce qu’il avait
consacré au Seigneur ne lui appartenait plus.