Page 113 - Conseils aux Educateurs aux Parents et aux

Basic HTML Version

Quelles lectures pour nos enfants ?
109
laissant aucune place pour ce qui est vulgaire et dégradant. Refrénez
le désir de lire ce qui ne nourrit pas positivement l’esprit. L’argent
dépensé pour des magazines d’histoires sans intérêt ne semble pas
bien important, mais c’est trop pour ce qui ne fait qu’égarer et dont
on ne retire que si peu. Ceux qui sont au service de Dieu ne doivent
pas dépenser du temps et de l’argent à lire ce qui ne leur est pas
profitable.
[110]
Des lectures sans intérêt
Le monde est submergé de livres qui feraient mieux d’aller au feu
que de circuler. Il vaudrait mieux que les livres à sensation, publiés
et diffusés dans le but de rapporter de l’argent, ne soient jamais
lus par les jeunes. Ces livres exercent une fascination satanique.
La litanie écœurante de crimes et d’atrocités en séduit beaucoup,
leur donnant des idées excitantes sur ce qu’ils pourraient faire pour
se faire remarquer, même en se conduisant mal. Les énormités,
les cruautés, les pratiques licencieuses décrites dans certains écrits
strictement historiques ont agi comme du levain sur certains esprits,
les conduisant à reproduire certains de ces actes.
Les livres qui retracent les pratiques sataniques des êtres humains
font l’éloge du mal. Il n’est pas nécessaire de revivre ces horribles
détails et quiconque croit en la vérité présente ne devrait pas partici-
per à en perpétuer la mémoire. Quand l’intellect est nourri et stimulé
par cette nourriture dépravée, les pensées deviennent impures et
sensuelles.
Une autre sorte de livres — histoires d’amour et contes frivoles
et excitants — est une malédiction pour quiconque les lit, même si
l’auteur y associe une bonne moralité. Des déclarations de nature
religieuse se retrouvent souvent tout au long de ces livres, mais
dans la plupart des cas Satan s’y retrouve vêtu de robes d’ange
pour tromper et séduire ceux qui n’y prennent garde. La lecture de
romans est l’un des moyens utilisés par Satan pour détruire l’âme.
Elle suscite une excitation fausse et malsaine, enfièvre l’imagination,
empêche de se rendre utile et disqualifie pour tout exercice spirituel.
Elle détourne de la prière et de l’amour des choses spirituelles.
Les lecteurs de ces contes frivoles et excitants deviennent inaptes
aux tâches quotidiennes. Ils vivent dans un monde irréel. J’ai observé