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Conseils aux Educateurs aux Parents et aux Étudiants
l’observent avec chagrin. Si l’enfant s’égare et se conduit mal, il
est d’autant plus important que celui qui en a la responsabilité lui
enseigne, par le précepte et l’exemple, comment agir.
Les enseignants ne doivent en aucun cas perdre le contrôle d’eux-
mêmes, manifester de l’impatience ou de l’irritation et manquer de
bonté et d’amour. Les tempéraments inquiets qui s’énervent facile-
ment et cultivent la critique et la malveillance devraient rechercher un
autre travail, évitant ainsi que leurs traits de caractère désagréables
ne se reproduisent chez les enfants et les jeunes. Au lieu de rece-
voir les qualifications pour enseigner, de tels maîtres ont besoin que
quelqu’un leur rappelle les leçons de Jésus-Christ.
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L’enseignant dont l’amour du Christ demeure dans le cœur tel
un doux parfum, une saveur de vie, s’attachera les enfants qui lui
sont confiés. Par la grâce du Christ, il sera un instrument entre les
mains de Dieu pour éclairer, élever, encourager et aider à purifier le
temple de l’âme de ses souillures, jusqu’à ce que le caractère soit
transformé et l’image de Dieu imprimée dans le cœur.
Le Christ a dit : “Je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux
aussi soient sanctifiés dans la vérité.”
Jean 17 :19
. Telle est la tâche
qui attend tout éducateur chrétien. Rien ne doit être laissé au hasard
à cet égard, car l’éducation d’enfants nécessite une bonne mesure
de la grâce du Christ et la soumission du moi. Le ciel voit en eux
des hommes et des femmes possédant des aptitudes et des qualités
qui, une fois correctement orientées et développées, feront d’eux
des croyants avec lesquels les agents divins pourront coopérer, des
ouvriers avec Dieu.
Une parabole
La parabole du bon berger illustre les responsabilités des pas-
teurs et des chrétiens qui ont accepté d’enseigner et d’éduquer les
enfants et les adolescents. La brebis qui s’est égarée loin du troupeau
n’est pas poursuivie par des paroles sévères et par le fouet, mais
par des paroles l’encourageant à revenir. Les quatre-vingt-dix-neuf
autres brebis ne réclament pas la sympathie, la tendresse et l’amour
compatissant du berger. Celui-ci suit les brebis et les agneaux qui
lui ont donné une grande inquiétude et éveillé en lui une profonde