Page 219 - Conseils aux Educateurs aux Parents et aux

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La discipline chrétienne
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être traités comme ils le méritent. Et si le Christ faisait de même
pour nous ? Lui, qui était sans péché, il a été traité comme nous le
méritions, afin que nous autres, hommes pécheurs et déchus, soyons
traités comme lui-même le méritait. Éducateurs et enseignants, si
vous traitez vos étudiants peu prometteurs comme vous estimez
qu’ils le méritent, vous les couperez de toute espérance, anéantissant
votre influence sur eux. En retirerez-vous un résultat ? Non, mille
fois non. Liez celui qui a besoin de vous à votre cœur aimant et
compatissant ; vous sauverez une âme de la mort et couvrirez une
multitude de péchés.
Le renvoi d’un élève
Faites très attention si vous devez renvoyer des élèves. Il arrive
que cela soit nécessaire. Il est pénible d’éloigner de l’école celui
qui pousse les autres à être désobéissants et déloyaux ; mais, pour
le bien de ses camarades, il faut parfois s’y résoudre. Dieu savait
que s’il ne chassait pas Satan du ciel, les armées angéliques seraient
constamment en danger. Si des enseignants qui ont la crainte de
Dieu pensent qu’en retenant un étudiant, ils exposent les autres à
une mauvaise influence, ils doivent le renvoyer. Seule une faute très
grave devrait entraîner cette mesure disciplinaire.
Quand, suite à leur transgression, Adam et Ève se sont coupés
de toute espérance, alors que la justice exigeait la mort du pécheur,
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le Christ s’est donné en sacrifice. “Et cet amour consiste non pas
en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et
qu’il a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés.”
1 Jean 4 :10
. “Nous étions tous errants comme des brebis, chacun
suivait sa propre voie ; et l’Éternel a fait retomber sur lui la faute de
nous tous.”
Ésaïe 53 :6
.
Dans leurs échanges avec les étudiants, les enseignants doivent
révéler l’amour du Christ. Sans lui, ils seront durs et autoritaires,
éloignant les âmes du troupeau. Qu’ils soient vigilants, prenant garde
au moi et s’efforçant de toujours mieux saisir les occasions de faire
du bien à ceux dont ils ont la charge. Qu’ils n’oublient pas que
chacune de nos écoles doit être, pour les jeunes les plus durement
éprouvés, un asile où leur folie sera traitée avec sagesse et patience.