Page 228 - Conseils aux Educateurs aux Parents et aux

Basic HTML Version

224
Conseils aux Educateurs aux Parents et aux Étudiants
de l’argent, ni avec des transactions immobilières. Dieu demande
qu’on l’utilise sagement. Personne n’a le droit de sacrifier ce talent
à l’influence corrosive de l’inaction. Tous sont autant responsables
de leur capital énergie que de leur capital financier.
La course n’est pas forcément gagnée par les plus rapides, ni
les guerres par les plus forts ; ceux qui sont durs en affaires ne sont
pas forcément les plus prospères. Mais “la main des hommes actifs
enrichit”
Proverbes 10 :4
. Si l’indolence et la somnolence attristent
le Saint-Esprit et détruisent la vraie piété, elles conduisent aussi à
la pauvreté et au manque. “Celui qui agit d’une main nonchalante
s’appauvrit.” (idem)
Un bon travail est, pour l’être humain, un bienfaisant stimulant.
Il rend fort le faible, riche le pauvre, heureux le misérable. Satan
se tient aux aguets, prêt à détruire ceux dont l’indolence lui donne
l’occasion de s’approcher sous quelque déguisement séduisant. Il
n’a jamais autant de succès que lorsqu’il vient trouver les hommes
dans leurs moments d’oisiveté.
Les leçons à tirer d’une activité satisfaisante
L’un des plus grands maux résultant de la richesse est l’idée à la
mode selon laquelle le travail est méprisable. Le prophète Ézéchiel
déclare : “Voici quelle a été la faute de Sodome, ta sœur : elle avait
de l’orgueil, du pain à satiété, une insouciante tranquillité, elle et ses
filles, et elle ne fortifiait pas la main du malheureux et du pauvre.”
Ezéchiel 16 :49
. Il nous est présenté ici les terribles conséquences de
[225]
l’oisiveté, qui affaiblit l’esprit, avilit l’âme, et pervertit le jugement,
transformant en malédiction ce qui était une bénédiction. Seuls ceux
qui travaillent voient ce qu’il y a de grand et de bon dans la vie et
assument volontiers leurs responsabilités avec foi et espérance.
La leçon essentielle à tirer d’une activité bienfaisante en ce qui
concerne les nécessaires tâches de la vie n’a pas encore été comprise
par un grand nombre de fidèles. Il faut davantage de grâce, plus de
discipline stricte du caractère pour servir Dieu dans les domaines
de la mécanique, du commerce, de la loi ou de l’agriculture, et y
introduire les principes du christianisme que pour travailler officiel-
lement comme missionnaire. Il faut un grand courage spirituel pour
faire entrer la religion dans l’atelier ou le bureau, sanctifiant ainsi