Page 237 - Conseils aux Educateurs aux Parents et aux

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L’Importance, pour les étudiants, du travail physique
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Une égale répartition des tâches
Le cerveau des penseurs travaille trop. Ceux-ci utilisent sou-
vent leurs facultés mentales avec prodigalité, alors qu’une autre
classe de travailleurs a pour seul but dans la vie de travailler physi-
quement. Ces derniers n’exercent pas leur mental. Leurs muscles
travaillent, tandis que leur cerveau manque de vigueur intellectuelle,
tout comme l’esprit des penseurs ne cesse de travailler alors que
leur corps manque de force et de vigueur parce qu’ils n’exercent pas
leurs muscles. [...] Si les intellectuels partageaient dans une certaine
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mesure les fardeaux des ouvriers, fortifiant ainsi leurs muscles, la
classe ouvrière en ferait moins et pourrait consacrer une partie de son
temps à se cultiver intellectuellement et moralement. Les personnes
dont les habitudes sont sédentaires et littéraires feraient de l’exercice
physique, même si leurs moyens leur permettaient de s’en passer.
La santé devrait être une motivation suffisante pour les entraîner à
associer travail physique et travail intellectuel.
Il faudrait allier l’éducation morale, intellectuelle et physique
pour obtenir des hommes et des femmes harmonieusement dévelop-
pés et équilibrés. Certains sont capables de fournir de gros efforts
intellectuels tandis que d’autres aiment le travail physique. Ces deux
groupes devraient tendre à améliorer leurs points faibles, afin de
pouvoir offrir à Dieu leur être tout entier “comme un sacrifice vivant,
saint, agréable à Dieu”, ce qui sera de leur part “un culte raisonnable”
Romains 12 :1
. [...]
Ceux qui se contentent de passer leur vie à travailler physique-
ment, en laissant les autres penser pour eux et en exécutant ce que
d’autres cerveaux ont projeté, ont des muscles vigoureux mais un
intellect faible. Ils n’exercent pas autant d’influence en faveur du
bien qu’ils pourraient le faire s’ils utilisaient leur cerveau dans la
même mesure que leurs muscles. Ils sont plus sensibles à la maladie,
parce que leur organisme n’est pas vitalisé par les forces électriques
du cerveau et résiste mal aux maladies. Les hommes qui sont physi-
quement forts devraient apprendre à penser tout autant qu’à agir et à
ne plus attendre des autres qu’ils réfléchissent pour eux.