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Les sociétés littéraireS
Cette question est souvent soulevée : Les sociétés littéraires
sont-elles un bienfait pour nos jeunes ? Pour répondre correctement
à cette question, nous devons considérer non seulement le but avoué
de ces sociétés, mais aussi l’influence qu’elles exercent, comme
le montre l’expérience. Améliorer son esprit est un devoir dont
l’accomplissement dépend de nous-mêmes, de la société et de Dieu.
Mais nous ne devons jamais concevoir des moyens de cultiver notre
intelligence aux dépens des valeurs morales et spirituelles. Ce n’est
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que grâce à un développement harmonieux des facultés mentales et
morales qu’il est possible d’atteindre la perfection. Est-ce le résultat
obtenu par les sociétés littéraires telles qu’elles sont généralement
envisagées ?
Les sociétés littéraires exercent presque universellement une
influence à l’opposé de ce que suggère leur nom. Telles qu’elles sont
généralement organisées, elles sont une offense pour les jeunes, car
Satan vient apposer son sceau sur ce qu’on y fait. Tout ce qui amène
les hommes et les femmes à être dignes de ce nom, est un reflet du
caractère du Christ. Moins le Christ est présent dans ces sociétés,
moins elles élèvent, affinent et ennoblissent. Quand les hommes du
monde dirigent ces réunions comme ils le souhaitent, l’esprit de
Christ en est absent. L’esprit est entraîné loin de toute réflexion,
loin de Dieu, loin de ce qui est réel et substantiel, pour ne laisser
place qu’à l’imaginaire et au superficiel. Parlons-en, des sociétés
littéraires ! Si seulement leur nom exprimait leur véritable nature !
Qu’est-ce que la balle comparée au grain ?
Les objectifs conduisant à la formation d’une société littéraire
sont peut-être valables, mais si la sagesse divine ne préside pas à
ces organisations, elles deviennent de vrais maux. Des hommes ir-
réligieux, dont le cœur et la vie ne sont pas dédiés à Dieu, y sont
généralement admis et chargés d’y assumer des responsabilités. Sans
doute que des règlements sont adoptés et supposés suffisants pour
écarter toute influence pernicieuse, mais Satan, rusé général, s’ef-
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