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Garder intact le lien entre Dieu et l’homme
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Le vin est moqueur, les boissons fortes sont tumultueuses : Qui-
conque en fait excès n’est pas sage.
Pour qui les ah ? pour qui les hélas ?
Pour qui les disputes ? pour qui les plaintes ?
Pour qui les blessures sans raison ? pour qui les yeux rouges ?
Pour ceux qui s’attardent auprès du vin,
Pour ceux qui vont déguster du vin mêlé.
Ne regarde pas le vin qui paraît d’un beau rouge,
Qui fait des perles dans la coupe,
Et qui coule aisément.
Il finit par mordre comme un serpent.
Et par piquer comme un basilic.
Proverbes 20 :1 ; 23 :29-32.
Jamais main humaine n’a brossé un aussi vivant tableau de
l’avilissement et de l’esclavage des victimes de l’alcool. Asservies,
dégradées, même lorsqu’elles comprennent leur misère, elles n’ont
pas la force de briser leurs chaînes. “J’en veux encore”, disent-elles.
Verset 35
.
Le vin, la bière et le cidre intoxiquent aussi réellement que les
boissons fortes. Leur usage fait naître le goût pour des alcools plus
forts, et c’est ainsi que se contracte l’habitude de boire des liqueurs.
L’usage modéré des boissons fermentées est l’école où se forment
les ivrognes. L’influence de ces breuvages est si insidieuse que leurs
victimes s’engagent dans le chemin de l’alcoolisme avant même
d’en avoir soupçonné le danger.
Il n’est pas besoin d’arguments pour montrer les effets pernicieux
de l’alcool sur les buveurs. On voit partout ces infortunés aux yeux
rouges, à l’air hébété, ces âmes pour lesquelles le Christ est mort,
qui font verser des larmes aux anges, et sont de tristes épaves. Ce
sont des taches dans notre civilisation orgueilleuse. Elles sont la
honte, la malédiction et le péril de tous les pays.
Le ministère de la
guérison, 276-278
.
L’alcool réduit l’homme à la servitude
Lorsque l’homme satisfait son désir d’alcool, il porte volontai-
rement à ses lèvres le breuvage qui rend plus vil qu’une brute celui