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Conseils á L’Eglise
tillesse et amour dès que quelque chose, même sans importance,
survient de façon légèrement contraire à ce que vous auriez souhaité,
vous montrez par là que vous n’avez pas choisi pour compagnon
Celui qui vous a tant aimé qu’Il a donné Sa vie pour vous, afin que
vous soyez un avec lui.
Le fait de se targuer constamment de sa position de chef de
famille n’est pas une marque de virilité pour un mari. De l’entendre
faire appel aux Ecritures pour justifier son autorité ne fera pas grandir
le respect qu’on lui doit. Exiger de sa femme, la mère de ses enfants,
qu’elle agisse selon ses plans, comme s’ils étaient infaillibles, ne le
rendra pas plus viril. Le Seigneur a désigné le mari comme chef de
la femme pour être son protecteur ; il est le lien qui unit les membres
de la famille, de même que le Christ est le Chef de l’Eglise et le
Sauveur de son corps mystique. Que tout mari qui prétend aimer
Dieu étudie avec soin les exigences divines concernant son rôle.
L’autorité du Christ s’exerce dans la sagesse, l’amour et la douceur ;
c’est ainsi que le mari doit manifester son autorité et imiter le Grand
Chef de l’Eglise.
Ibid., 206, 207
.
Parents, œuvrez de concert pour le salut de vos enfants
Si le voile pouvait se déchirer, si le père et la mère voyaient
comment Dieu évalue le travail de la journée et comment Son regard
infini compare l’œuvre de l’un avec celle de l’autre, ils seraient
bien étonnés des déclarations divines. Le mari considérerait ses
travaux avec plus de modestie, tandis que sa femme en retirerait
du courage et une énergie nouvelle pour continuer sa tâche avec
sagesse, persévérance et patience. Elle connaîtrait alors la valeur de
son travail : tandis que le père s’est intéressé à des choses éphémères
et périssables, elle, la mère, s’est occupée du développement des
esprits et des caractères ; elle a travaillé ainsi non seulement pour le
temps présent mais aussi pour l’éternité.
Ibid., 224, 225
.
Les devoirs du père envers ses enfants ne sauraient être transfé-
rés sur la mère. Si elle accomplit sa propre tâche, son fardeau est
suffisamment lourd à porter. Ce n’est qu’en agissant à l’unisson que
le père et la mère peuvent mener à bien la tâche que le Seigneur leur
a confiée.
Ibid., 208
.