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Introduction : Le don prophétique d’Ellen G. White
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peuple dans les derniers jours de l’histoire de la terre comme il le
fit à son peuple dans les siècles passés, lorsqu’il avait des besoins
spécifiques.
Quand cette église de la prophétie, l’Eglise Adventiste du Sep-
tième Jour, est venue à l’existence au milieu des années 1800, une
voix a été entendue parmi nous, disant : “Dieu m’a montré dans
une sainte vision.” Ce n’étaient pas des paroles arrogantes, mais
celles d’une servante de dix-sept ans qui a été appelée à parler pour
Dieu. A travers soixante-dix ans de ministère fidèle, on a entendu
cette voix guider, corriger et instruire. Et on entend encore cette voix
aujourd’hui à travers des milliers de pages écrites par la messagère
choisie du Seigneur,
Ellen G. White.
La vision du grand conflit entre Christ et Satan
La petite école dans un petit village à l’est des Etats-Unis était
remplie d’hommes et de femmes ce dimanche après-midi de mi-
mars 1858, réunis pour un service. Le frère James White conduisait
les funérailles d’un jeune homme et prêchait le sermon. Quand il
eut fini de parler, Madame White s’est sentie poussée à prononcer
quelques paroles à l’endroit de ceux qui pleuraient. Elle se leva et
parla pendant une ou deux minutes, puis marqua une pause. Les
gens levèrent la tête pour écouter ses prochaines paroles. Ils étaient
un peu surpris par l’exclamation : “Gloire à Dieu” répétée trois fois
et de plus en plus forte. Madame était en vision.
Le frère White parla aux gens des visions que madame White
avait reçues.
Il leur expliqua en disant qu’elle commença à avoir des visions
depuis qu’elle avait dix-sept ans. Il leur dit que bien que ses yeux
étaient ouverts, et qu’elle semblait regarder quelque chose au loin,
M
me
White était absolument inconsciente de ce qui se passait autour
d’elle et ne savait rien de ce qui lui arrivait. Il se référa à (
Nombres
24 :4
) et 16 qui parlent “De celui qui entend les paroles de Dieu, de
celui qui voit la vision du Tout-Puissant, de celui qui se prosterne et
dont les yeux s’ouvrent.”