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Conseils á L’Eglise
Le caractère céleste doit s’acquérir sur la terre
Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Seule la
sanctification vous préparera pour le ciel. Seule, une piété sincère
procédant de l’expérience, peut vous donner un caractère pur et
élevé et vous permettre de vous présenter devant Dieu, qui habite
une lumière inaccessible. Le caractère que nous aurons dans le ciel
doit s’acquérir sur la terre, car il ne peut s’obtenir nulle part ailleurs.
C’est pourquoi il vous faut commencer immédiatement. Ne vous
bercez pas de l’illusion qu’un jour viendra ou vous pourrez vous
y efforcer plus aisément que maintenant. Chaque jour augmente la
distance entre Dieu et vous. Préparez-vous pour l’éternité avec un
zèle que vous n’avez jamais encore connu. Exercez votre esprit à
aimer la Bible, les réunions de prière, l’heure de la méditation, et
par-dessus tout le moment ou l’âme communie seule avec Dieu.
Ayez dès ici-bas l’esprit du ciel, si vous voulez un jour unir votre
voix au chœur céleste.
Assurez-vous l’amour de Dieu
Je pense à la fidélité d’Abraham qui, pour obéir à l’ordre divin
reçu dans une vision nocturne à Beer-Schéba, poursuivit son voyage
accompagné d’Isaac. Il voyait devant lui la montagne que Dieu lui
montrait comme étant celle sur laquelle il devait sacrifier son fils.
Le malheureux père, de ses mains tremblantes, lie Isaac, parce
que Dieu l’a voulu ainsi. Mais quand tout est prêt, quand la foi
du père et l’obéissance du fils sont rendues évidentes, l’ange de
l’Eternel arrête la main levée d’Abraham sur le point d’immoler son
fils. Il lui dit : “je sais maintenant que tu crains Dieu, et que tu ne
m’as pas refusé ton fils, ton unique.”
Genèse 22 :12
.
Cet acte de foi d’Abraham nous est rapporté pour notre ins-
truction. Il nous apprend une bonne leçon de confiance dans les
exigences de Dieu, si dures et si sévères qu’elles puissent paraître.
Ce récit enseigne aussi aux enfants à se soumettre entièrement à
leurs parents et à Dieu. Par l’obéissance d’Abraham, nous compre-
nons que rien n’est trop précieux pour que nous ne l’abandonnions
pas à Dieu.