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Conseils á L’Eglise
En tant qu’Eglise et individu, si nous voulons subsister au jour
du jugement, nous devons redoubler d’efforts généreux dans la for-
mation de nos jeunes afin qu’ils soient mieux préparés pour travailler
dans les diverses branches de la grande œuvre que le Seigneur nous
a confiée. En tant que peuple possesseur d’une grande lumière, nous
devions établir des plans avisés pour que ceux qui sont doués de
talents soient fortifiés, disciplinés, polis et pour que l’œuvre de Jésus-
Christ ne soit pas retardée faute d’éléments capables d’accomplir le
travail avec zèle et fidélité.
Le soutien moral de nos institutions
Les pères et les mères devraient coopérer avec le maître à la
conversion de leurs enfants. Qu’ils s’efforcent, dans leurs foyers, de
cultiver un intérêt sain et vigoureux et d’élever les êtres que Dieu
leur a confiés dans le respect et la discipline du Seigneur. Qu’ils
consacrent chaque jour un moment à l’étude avec eux ! Ils pourront
ainsi faire de cette méditation un instant utile et agréable, et leur
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confiance dans la recherche de tout ce qui touche au salut de leurs
enfants augmentera. Ils s’apercevront, ce faisant, que leur croissance
spirituelle s’en trouve fortifiée.
De retour à la maison, certains élèves murmurent et se plaignent,
et les parents et les membres d’église prêtent l’oreille à leurs exa-
gérations. Avant de se faire une opinion, il conviendrait d’écouter
les deux sons de cloches, celui des élèves et celui des professeurs ;
mais au lieu de cela, on ajoute foi à cela jusqu’à élever un véritable
mur entre les familles et le collège. On exprime ses craintes, ses
soupçons ; on discute sur la manière dont le collège est dirigé. Il
en résulte beaucoup de mal. Les paroles de mécontentement se ré-
pandent comme une maladie contagieuse, et l’impression produite
sur les esprits s’effacent bien difficilement. Les critiques s’amplifient
chaque fois qu’elles sont répétées, jusqu’à prendre des proportions
gigantesques, alors que, renseignements pris, on s’aperçoit que les
professeurs n’ont rien à se reprocher. Ils n’avaient fait que leur de-
voir en appliquant les règlements de l’école, ce qui était nécessaire
pour que celle-ci n’aille pas à la dérive.
Si les parents se mettaient à la place des professeurs et compre-
naient combien il est difficile de maintenir la discipline dans une