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Chapitre 46 - Comment traiter ceux qui s’égarent
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gneur a pris note de chaque négligence. Il n’est pas encore tard pour
réparer les négligences du passé. Qu’un réveil du premier amour, de
la première ardeur, soit provoqué. Cherchez ceux que vous avez chas-
sés et, par la confession, pansez les blessures que vous avez faites.
Approchez-vous du Sauveur aimant, laissez le flot de la compassion
divine couler dans votre cœur et, de là, dans celui des autres. Que la
tendresse et la miséricorde dont Jésus a fait preuve dans sa vie toute
empreinte de noblesse, soient pour nous un exemple de la manière
dont nous devons traiter nos semblables, en particulier ceux qui sont
nos frères dans la foi. Beaucoup ont faibli et se sont découragés dans
le dur combat de l’existence alors qu’une seule parole de bonté et
d’encouragement leur aurait permis de vaincre. Ne soyons jamais,
non jamais, de ces cœurs durs, froids, insensibles, qui condamnent.
Ne perdons jamais l’occasion de dire un mot d’encouragement, de
communiquer la flamme de l’espérance. Nous ne pouvons mesurer
l’étendue que peuvent avoir nos bonnes paroles et nos efforts chré-
tiens pour alléger quelque fardeau. Celui qui s’égare ne pourra être
ramené dans le bon chemin que par un esprit d’humilité, de douceur
et de tendre amour.
Christ et la discipline dans l’Eglise
En s’occupant des fautes de ses membres, l’Eglise doit suivre de
très près les instructions données par le Sauveur dans le dix-huitième
chapitre de
Matthieu 15-18
.
Les êtres humains appartiennent au Christ ; il les a acquis à un
prix infini et il se les est attaché par l’amour que son Père et lui leur
ont manifesté. Avec quel soin ne devrions-nous donc nous comporter
les uns avec les autres ! Les hommes n’ont pas le droit de supposer
le mal chez leurs semblables. Les membres d’église ne doivent pas
suivre leurs impulsions et leurs inclinations lorsqu’ils s’occupent de
leurs frères qui ont commis quelque faute. Ils ne devraient même pas
exprimer leurs préventions à l’égard des fautifs, car ils placent ainsi
dans d’autres esprits le levain du mal. Les rapports défavorables
sur un frère ou une sœur de l’Eglise se communiquent de l’un à
l’autre. Des erreurs et des injustices sont commises à cause de ceux
qui ne sont pas disposés à suivre les instructions données par le
Seigneur Jésus. “Si ton frère a péché”, dit le Christ, “va et reprends-