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Chapitre 46 - Comment traiter ceux qui s’égarent
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s’engagent à agir en toute justice, à aimer la miséricorde et à marcher
humblement avec lui, une grande bénédiction descend sur eux. S’ils
ont fait du tort à autrui, ils continuent l’œuvre de confession et de
restitution, pleinement décidés à se faire du bien réciproquement.
Ainsi s’accomplit la loi du Christ. “Mais, s’il ne t’écoute pas, prends
avec toi une ou deux personnes, afin que toute l’affaire se règle sur
la déclaration de deux ou de trois témoins.”
Matthieu 18 :16
. Prenez
avec vous des hommes spirituellement avancés et parlez au fautif du
différend en question. Peut-être cédera-t-il aux objurgations de ses
frères. En voyant qu’ils s’accordent dans cette affaire, il comprendra
peut-être ses torts. “S’il refuse de vous écouter”, que faut-il faire
alors ? Est-ce que quelques personnes dans une réunion de comité
peuvent prendre la responsabilité de déclarer que le fautif n’est plus
dans la communion de l’Eglise ? “S’il refuse de vous écouter, dites-le
à l’Eglise”. Que ce soit l’Eglise qui juge ses membres. “Mais s’il
refuse d’écouter l’Eglise, qu’il soit pour toi comme un païen et un
publicain.” S’il ne veut pas écouter la voix de l’Eglise, s’il repousse
tous les efforts faits pour le replacer sur la bonne voie, l’Eglise a
la responsabilité de le retrancher de la communion fraternelle. Son
nom doit être rayé des registres.
Le devoir de l’Eglise envers ceux qui refusent ses conseils.
Aucun membre officiant de l’Eglise, aucun comité, aucune Eglise
ne peut voter la radiation d’un membre si l’instruction donnée par le
Christ n’a pas été fidèlement suivie. Quand cela aura été fait, l’Eglise
sera en règle avec Dieu. Le mal doit apparaître ce qu’il est et il doit
être retranché afin qu’il ne puisse s’étendre davantage. La santé et
la pureté de l’Eglise doivent être préservées afin qu’elle puisse être
irréprochable, revêtue de la justice du Christ. Si le fautif se repent
et se soumet à la discipline du Christ, il doit être mis à l’épreuve.
Et même s’il ne se repent pas et s’il sort de l’Eglise, les serviteurs
de Dieu ont encore à s’occuper de lui. Ils doivent tout faire pour
l’amener à la repentance. Quelque aggravation qu’il ait apportée
à sa faute, s’il cède à l’action du Saint-Esprit, s’il se confesse et
abandonne son péché, donnant ainsi la preuve de sa repentance, il
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doit être pardonné et réintégré au sein de la communauté. Ses frères
doivent l’encourager et le traiter comme ils voudraient qu’on les