Page 377 - Conseils

Basic HTML Version

Conseils sur l’économat.
373
notre infidélité dans l’administration des biens que Dieu nous avait
confiés. Il faut encore se repentir de cette gestion infidèle et de la
honteuse ingratitude qui a été manifestée.
Chaque fois que le peuple de Dieu, à quelque période que ce
soit de l’histoire du monde, a joyeusement et volontiers appliqué
ce plan de générosité dans les dons et les offrandes, il a bénéficié
de la promesse selon laquelle ses travaux seront couronnés par la
prospérité, dans la mesure même de son obéissance. Lorsque les
chrétiens ont ainsi reconnu les exigences de Dieu et s’y sont soumis,
leurs greniers ont été abondamment remplis. Mais lorsqu’ils ont
dérobé Dieu dans les dîmes et les offrandes, ils ont été amenés à
constater qu’ils s’étaient aussi frustrés dans la même proportion, car
Dieu limitait ses bénédictions dans la mesure où ils limitaient leurs
dons.
Celui qui a des difficultés, qui est dans les dettes, ne devrait
pas prendre la part du Seigneur pour s’en acquitter. Qu’il considère
qu’il est mis à l’épreuve, et qu’en dé tournant ce qui revient à Dieu,
il frustre celui qui lui a tout donné. Il est redevable envers le Sei-
gneur de tout ce qu’il possède, mais, il est doublement débiteur s’il
détourne la part qui lui revient pour rembourser les dettes qu’il a
contractées. “Infidèles envers Dieu”, telles sont les paroles inscrites
en face de son nom dans les livres du ciel. Il a un compte à régler
avec Dieu pour s’être approprié les fonds qui lui reviennent. Le
manque de principe dont il fait preuve se manifestera aussi dans sa
manière d’administrer d’autres affaires et dans toutes ses transac-
tions commerciales. Celui qui se permet de frustrer Dieu cultive des
inclinations qui lui fermeront l’accès à la famille céleste.
[223]
Dieu évalue les dons en fonction de l’amour qui a incité le
sacrifice.
Dans les balances célestes, les offrandes du pauvre ne sont pas
évaluées d’après l’importance du don, mais selon l’amour qui pousse
au sacrifice. Les promesses de Jésus seront réalisées pour le pauvre
qui n’a donné qu’une petite somme, mais qui l’a offerte volontiers,
aussi bien que pour le riche, qui donne de son superflu. Le pauvre
fait véritablement un sacrifice ; il se prive, alors que le riche donne
de son abondance et n’en éprouve aucune gêne. C’est pourquoi