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L’attitude du chrétien face au besoin et à la souffrance
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attachement à la vérité sont chassés de leur foyer et exposés à la
souffrance. De plus en plus, il faudra de grands cœurs, ouverts, géné-
reux, des cœurs qui bannissent l’égoïsme et s’occupent de ceux que
le Seigneur aime. Les pauvres qui se trouvent parmi nous ne doivent
pas être laissés sans secours. Il faut, d’une manière quelconque, leur
procurer un moyen d’existence. Quelques uns devront apprendre
à travailler. Une assistance particulière est nécessaire à ceux qui
font un travail pénible, au-dessus de leurs forces, pour subvenir aux
besoins des leurs. Nous devrions nous intéresser à de tels cas en
aidant ces familles à s’assurer un emploi. Un fonds devrait être créé
pour venir en aide à ces foyers nécessiteux, dignes d’intérêt, aimant
et obéissant à ses commandements. Certains, qui aiment Dieu et Lui
obéissent, deviennent pauvres à cause des conjonctures. Certains le
sont car ils ne sont pas prudents. Ils ne savent pas comment gérer.
D’autres sont pauvres par cause de maladie ou de malheurs. Quelle
que soit la cause, ils sont dans le besoin, et les aider est un axe im-
portant de l’œuvre missionnaire. Partout où se trouve une église, ses
membres sont tenus de faire une œuvre fidèle en faveur des croyants
qui sont dans le besoin. Mais ils ne doivent pas s’arrêter là. Il faut
qu’ils aident également les autre quelque soit leur apparence reli-
gieuse. Comme résultat d’un tel travail, quelques uns accepterons
les vérités relatives à notre temps.
Comment aider les nécessiteux
On devrait étudier avec soin et prière les méthodes à employer
pour venir en aide aux nécessiteux. C’est auprès de Dieu qu’il nous
faut chercher la sagesse dont nous avons besoin car il sait mieux que
nous, pauvres humains à courte vue, comment prendre soin de ces
créatures. Certains donnent sans distinction à ceux qui viennent sol-
liciter leur aide. Ils commettent une erreur en agissant ainsi. Lorsque
nous essayons de secourir les malheureux, nous devons veiller soi-
gneusement à la sorte de secours qui leur convient. Il existe une
catégorie de nécessiteux qui lorsqu’ils sont assistés s’habituent à ce
qu’on s’occupe d’eux et restent dépendant des autres aussi longtemps
qu’ils ont quelque profit à en tirer. En leur accordant l’attention et
le temps qu’ils ne méritent pas, il se peut que nous encouragions
leur (paresse, leur faiblesse, leur prodigalité et leur intempérance).