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Conseils á L’Eglise
réconforter son peuple et pour corriger ceux qui s’éloignent de la
vérité biblique.”
La vision qui ne pouvait être racontée
Au cours d’une série de rencontres à Salamanca, New York, en
Novembre 1890, où madame White prenait la parole lors de grandes
réunions, elle devint très faible après avoir contracté une sévère
grippe pendant le voyage vers cette ville. Après une des rencontres,
elle rentra dans sa chambre découragée et malade. Elle avait décidé
de répandre son âme devant Dieu pour lui demander d’avoir pitié et
de lui accorder la santé et la force. Elle se mit à genoux à côté de sa
chaise. Voici ce qu’elle dit :
“Je n’avais pas encore dit un mot lorsque toute la chambre sem-
bla être remplie d’une douce lumière argentée, et la peine de ma
déception et de mon découragement disparut. Je fus remplie de
réconfort et d’espoir : la paix du Christ.”
Ensuite elle reçut une vision. Après la vision elle n’eut plus envie
de dormir. Elle n’eut plus envie de se reposer. Elle était guérie : son
besoin de repos avait été satisfait.
Le lendemain matin, une réponse devait être donnée. Pourrait-
elle se rendre au lieu où les prochaines réunions allaient se tenir ? Où
devait-elle rentrer à la maison à Battle Creek ? A. T. Robinson, qui
avait la responsabilité du travail, et William White, le fils de madame
White, se rendirent dans sa chambre pour avoir une réponse. Ils la
trouvèrent habillée et en bonne santé. Elle était prête à partir. Elle
leur parla de sa guérison. Elle parla de la vision. Elle dit : “Je veux
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vous raconter ce qui m’a été révélé hier nuit. En vision, il me semblait
être à Battle Creek, et l’ange me dit : ‘Suis-moi.’ Puis elle hésita.
Elle ne se rappelait plus du reste. Elle essaya de nous la raconter
deux fois consécutives, mais elle ne pouvait se souvenir de ce qui lui
avait été révélé. Les jours qui suivirent, elle écrivit ce qui lui avait
été révélé. Il s’agissait d’un plan concernant notre journal de liberté
religieuse qui s’appelait
American Sentinel.”
“Pendant la nuit, j’étais présente à plusieurs comités, et là j’en-
tendis des hommes influents dire que si
American Sentinel
enlevait
les mots ‘Adventistes du Septième Jour’ de ses rubriques, et ne
mentionnait rien concernant le Sabbat, les grands de ce monde le pa-