Page 230 - Conseils sur la Nutrition et les Aliments (1972)

Basic HTML Version

Section 14 — Cuisine saine
[294]
[295]
Une cuisine mal faite constitue un péché
Manuscrit 95, 1901, p.1
368. C’est un péché que de mettre sur la table des aliments
mal apprêtés, car l’alimentation est en relation directe avec la santé
de l’organisme tout entier. Le Seigneur veut que son peuple soit
conscient de la nécessité de disposer d’une nourriture préparée de
manière à ne pas porter préjudice aux organes digestifs et, de ce fait,
à ne pas influencer négativement les dispositions psychologiques.
Souvenons-nous qu’il y a de la religion pratique dans une miche de
bon pain.
La connaissance de l’art culinaire equivaut a dix talents
L’obligation de faire la cuisine ne doit pas être considérée comme
un esclavage. Qu’adviendrait-il de l’humanité si tous ceux qui s’oc-
cupent de cuisine abandonnaient leur travail sous le prétexte fal-
lacieux qu’on ne lui porte pas la considération qu’il mérite ? L’art
culinaire peut être tenu pour moins estimable que beaucoup d’autres
professions, mais en réalité c’est une discipline qui mérite d’être
placée au-dessus de toutes les autres. C’est ainsi que Dieu regarde
la préparation d’une nourriture saine. Il tient en particulière estime
ceux qui se vouent consciencieusement à l’art d’apprêter une nourri-
ture saine et savoureuse. Celui qui possède à fond l’art culinaire et
qui l’applique comme il doit le faire, est digne d’une considération
plus élevée que ceux qui s’adonnent à n’importe quel autre travail.
Cette capacité doit être tenue pour l’équivalente de dix talents ; car
son usage rationnel contribue grandement à maintenir l’organisme
humain en santé. Elle mérite d’être mise au rang des dons les plus
valables du fait de sa relation étroite avec la vie et la santé.
[296]
Ayons du respect pour ceux qui font la cuisine
Témoignages pour l’Église 1 :215, 1870
226