Page 87 - Conseils sur la Nutrition et les Aliments (1972)

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Section 4 — Une nutrition qui convient
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133. C’est grâce à un miracle de la puissance divine que le Christ
nourrit la foule ; cependant, le menu présenté fut d’une grande sim-
plicité : uniquement des poissons et des petits pains, qui constituaient
le menu quotidien des pêcheurs de Galilée.
Le Christ aurait pu fournir à la foule un repas plantureux, mais
une nourriture destinée seulement à satisfaire l’appétit n’aurait pas
contribué à son enseignement moral. Par ce miracle, le Christ voulait
lui donner une leçon de simplicité. Si, aujourd’hui, les gens avaient
des habitudes simples et vivaient en harmonie avec les lois de la
nature, comme le faisaient au début Adam et Eve, il y aurait de quoi
suffire amplement à tous les besoins de la famille humaine. Mais
l’égoïsme et la gourmandise ont apporté le péché et la misère, par
excès d’une part, et par carence d’autre part.
Témoignages pour l’Église 1 :438, 1875
134. Si les chrétiens consacraient une plus petite partie de leur
argent à leurs toilettes et à l’embellissement de leurs maisons, s’ils
l’employaient moins à garnir leurs tables d’aliments qui détruisent
la santé, ils pourraient être plus généreux dans leurs offrandes pour
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le trésor de Dieu. Ils imiteraient ainsi leur Rédempteur, qui a laissé
le ciel, ses richesses et sa gloire, et s’est fait pauvre pour notre salut,
afin que nous acquérions les richesses éternelles.
Part 3 — Une Alimentation Appropriee
L’indifférence n’est pas de mise
Christian Temperance and Bible Hygiene, 49, 50 (1890) Counsels
on Health, 118
135. Du fait qu’il est erroné de ne manger que pour satisfaire un
goût perverti, il ne s’ensuit pas qu’il faille montrer de l’indifférence
à l’égard de notre nourriture. Le problème alimentaire revêt une
importance considérable. Nul ne devrait se contenter d’un régime
débilitant. Ceux qui sont affaiblis par la maladie ont particulière-
ment besoin d’une nourriture fortifiante et bien préparée. Ceux qui
s’occupent de réforme alimentaire, plus que n’importe qui, doivent
éviter avec soin les extrêmes. L’organisme doit recevoir une alimen-
tation suffisante. Dieu, qui donne le sommeil à ses bien-aimés, leur