Page 24 - Conseils sur la Conduite sexuelle L

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Chapitre 3 — Individualité
Individualité de la femme
— Une femme qui se soumet à son
mari et se laisse régenter dans les moindres détails de sa vie do-
mestique, qui abandonne sa propre identité, ne sera ni d’une grande
utilité, ni d’une grande bénédiction ici-bas. Elle ne répondra pas
au plan de Dieu pour elle. Elle n’est qu’une machine manipulée
par la volonté et l’esprit d’un autre. Dieu a doté chacun, homme ou
femme, d’une identité et d’une personnalité, afin qu’ils puissent agir
d’eux-mêmes dans la crainte de Dieu. — Lettre 25, 1885.
Identité distincte du mari et de la femme
— Il m’a été montré
que, bien que mariés et s’étant donnés l’un à l’autre par un vœu
très solennel en présence du ciel et des saints anges, et ne formant
qu’un, les membres du couple conservent une identité distincte que
leur union ne peut détruire. Même liés l’un à l’autre, chacun a une
œuvre à accomplir dans le monde, et ils ne devraient pas se laisser
absorber égoïstement par l’autre au point de se couper de la société
et d’annihiler leur utilité et leur influence. — Lettre 9, 1864.
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Une femme passive
— Si une femme pense qu’il appartient à
son mari d’exercer une pleine autorité sur son corps, si elle modèle
son esprit selon ses exigences en se ralliant toujours à son point de
vue, elle renonce à sa personnalité et à son identité pour se fondre
dans celle de son mari. Elle n’est plus qu’une simple machine ac-
tionnée et contrôlée par sa volonté, le jouet de son bon plaisir. Il
pense, décide et agit à sa place. Une telle attitude de soumission
passive l’amène à déshonorer Dieu, alors qu’elle se doit de préserver
sa responsabilité personnelle face à lui.
Quand la femme abandonne à son mari le contrôle de son corps
et de son esprit, en lui soumettant sa volonté en toute chose, sacrifiant
sa conscience, sa dignité et même son identité, elle perd l’occasion
d’exercer cette puissante influence capable d’élever son mari. —
The Review and Herald, 26 septembre 1899
.
Amour pour le Christ, amour mutuel
— Ni le mari ni la
femme ne devrait fondre sa personnalité dans celle de l’autre, cha-
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