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Les ruses de Satan dans les derniers jours
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était sur la terre. Il parle d’une voix douce et mélodieuse. Avec des
intonations tendres et douces il présente quelques-unes des bienheu-
reuses vérités célestes que le Sauveur a enseignées. Il soulage les
maux de la foule, puis, avec son apparence christique, il proclame
avoir transféré le sabbat du samedi au dimanche, et il ordonne à
tous de respecter le jour qu’il a béni. —
The Great Controversy, 624
(1911) —
La tragédie des siècles, 677
.
Satan fait semblant d’exaucer les prières
585.
Satan voit bien que sa cause est presque perdue. Il ne peut
convaincre le monde entier. Il fournit un dernier effort désespéré
pour séduire les croyants. Il le tente en contrefaisant le Christ. Il se
revêt des ornements royaux qui ont été décrits avec précision dans
la vision de Jean. Il a le pouvoir de le faire. À ses disciples dupés, le
monde chrétien qui n’a pas reçu l’amour de la vérité mais a trouvé
son plaisir dans l’injustice (la transgression de la loi), il apparaîtra
comme le Christ lui-même revenant pour la seconde fois.
586.
Il se proclame le Christ, et comment ne serait-il pas pris pour
tel, lui, un être magnifique, plein de majesté, royalement vêtu, qui
parle d’une voix douce et harmonieuse, avec des mots séduisants,
environné d’une gloire que rien de ce que les yeux mortels ont
contemplé ne pourra jamais approcher. Puis, ses disciples illusionnés
et dupés poussent le cri de victoire : “Le Christ est venu ! Le Christ
est venu ! Il a levé les mains comme il le faisait lorsqu’il était sur la
terre, et il nous a bénis.”
587.
Les saints regardent avec émerveillement. Seront-ils séduits
eux aussi ? Adoreront-ils Satan ? Les anges de Dieu les entourent.
Une voix claire, ferme et musicale se fait entendre : “Levez les
yeux !”
588.
Une seule pensée occupait l’esprit de ceux qui étaient en
prière : le salut final et éternel de leur âme. Ils ne perdaient jamais de
vue que la vie éternelle est promise à ceux qui persévèrent jusqu’à la
fin. Oh, avec quelle ferveur, avec quelle insistance ils avaient formulé
leur désir ! Le jugement et l’éternité étaient déjà en vue. Leurs yeux,
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par la foi, étaient fixés sur le trône étincelant devant lequel ceux qui
étaient revêtus de robes blanches devaient se tenir. Cette pensée les
gardait de tomber dans le péché...